Résumé de l'Ebook:
[...] Efface tes pas. Reste s'en là De cette folie Au nom du Père, Du Fils Et du Saint Esprit. Où est la Mère ? Le triangle Parfait A été brisé : Marie n'est plus Les mains jointes Pour prier Réconfort Apprécié Mains ouvertes Ou fermées C'est l'espoir Recherché Le ciel Se charge, Appelle L'orage. Déverse La pluie : Averse De nuit. Le ciel Se tait Hèle La paix J'en ai marre De la vie Quelque part J'ai un pli. J'en ai marre Je crois de tout J'aime le cafard Qui me veut floue L'Orient mystère Me désespère ; L'Orient connu Me laisse perdue. [...]
[...] Un ouvrier était à l'intérieur. Je vis un extincteur. Je le décrochai. Cela déclencha l'alarme. J'étais obsédée par le fait qu'il fallait que je perde ma virginité. Ouverture. J'introduisis le bout de métal qui scellait l'extincteur (il ressemblait à une clé) dans la serrure. Puis je me saisis de l'extincteur et en vidai une partie sur la serrure. L'alarme s'arrêta. La femme de ménage apparut, suivie de l'ouvrier Mais ce n'est pas une clé ça. Elle me dit qu'elle avait arrêté l'alarme. [...]
[...] Il n'y a pas longtemps Zhour a demandé la nationalité française. Elle lui a été refusée. Mais elle ne perd pas espoir. Quand ma mère a su que mon beau-frère avait entrepris les démarches pour se faire naturaliser, elle m'a dit Alors qu'il jurait qu'il ne changerait jamais de nationalité. Je lui ai sorti la phrase d'un conte arabe Le temps élève et rabaisse ya lahlla Je suis rapatriée. Je suis fille de harki. Je suis harkie. Les pieds-noirs, la merde. Madame SZ., la pute. Il faut profiter. [...]
[...] Bon, entrez. Je lui dis que j'étais seule. Je ne sais pas ce que je lui racontai d'autre. Le médecin alla réveiller mon frère Chérif, qui était allé se coucher quand j'étais venue à la salle à manger. Je croyais que c'était le matin. Pour moi, dehors c'était l'aube alors qu'il faisait nuit noire. Chérif appela Binah. Ce n'est qu'à partir de sa présence dans la salle à manger que j'ai quelques souvenirs. Le médecin établit une ordonnance et dit à ma sœur qu'il fallait m'hospitaliser c'est la feuille de mariage ? [...]
[...] Sinon la mort leur était promise. Si une femme du peuple possédait cinq robes, elle devait en donner une à la femme du moujahid. Sans parler du savon, du parfum etc. Si ce n'est pas du racket, je me demande ce que c'est. Pendant que l'Algérien faisait le guet, le moujahid se tapait sa femme ou sa fille. Ma mère dit que c'est pour cela qu'il y a eu autant de harkis Les moudjahiddines ont tué trois cousins de mon père ou de mon grand-père. [...]
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