Résumé de l'Ebook:
[...] Je crois que je deviens folle. Dire que c'est moi qui ai tenu à prendre le train Excuse-moi, c'est ma faute. Moi et ma 78 foutue phobie de l'avion, parfois je m'en veux d'être si compliquée Arrête, tu n'y es pour rien ! Allez, viens, nous allons essayer de trouver le contrôleur, conclut Paul, faute d'avoir une explication convaincante. * À l'autre bout, dans la seconde salle de la première voiture, les interrogations allaient bon train, quoique pas vraiment pour les mêmes motifs. [...]
[...] Je crois que je deviens complètement folle. Ces dernières heures ont été les pires de toute ma vie Je sais, et c'est pourquoi nous quitterons ce train aussitôt qu'il sera arrêté Rappelle-moi de ne plus jamais mettre un pied ni dans un train ni à l'intérieur d'une gare. Caroline leva vers Paul un visage fatigué et souriant. Elle se rapprocha de lui autant que ses mains liées dans son dos le lui permettaient, et elle l'embrassa tendrement. Paul dégagea les longs cheveux humides du front de Caroline, et y déposa un baiser. [...]
[...] Le papier n'est pas de bonne qualité ! ricana Paul. J'ai même failli lui demander si elle ne pouvait pas me donner l'un de ses Kleenex double épaisseur ! Ils continuèrent à rire cinq bonnes minutes, tandis que le train poursuivait mollement son itinéraire linéaire. * 19 La vieille dame et sa petite-fille avaient rejoint leur place, juste à côté de ce drôle de couple. Ariette n'était pas dupe, ce grand et bel homme d'une trentaine d'année et cette plantureuse jeune femme brune aux yeux verts cachaient quelque chose. [...]
[...] héla Frederick. Dominique ne parut pas vraiment surpris de voir surgir de nulle part l'élève le plus détestable de sa classe de terminale. Pourquoi m'as-tu suivi ? fit Dominique d'une voix qui trahissait ses craintes. La petite rue à sens unique où l'avait attendu Frederick n'abritait que de vieux hangars désaffectés, peu propices à la circulation. Ça ne te suffisait pas de faire de la lèche aux profs, voilà que maintenant tu en fais à tes petits camarades ? Tu me répugnes, lança Frederick en crachant par terre en signe de dégoût. [...]
[...] Comme : le vol, la violence physique et intellectuelle, le rapt, et enfin l'adultère et même le meurtre. À ces derniers mots, le visage du géant se crispa imperceptiblement. Ce wagon vous a attirés à lui comme une sorte de gros aimant, c'est fou non ? À se tordre de rire, reprit Paul d'une grimace. Puis le train a déraillé, deux personnes ont trouvé la mort, une Comment ça, le train a déraillé ? le coupa instantanément Paul. Oui, c'est vrai que tu n'as pas eu droit à la grande scène finale Ma parole, tu disjonctes totalement. [...]
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