Résumé de l'Ebook:
[...] Comment oublier ce défilé massif et coloré des Renault traversant le Quartier Latin pour se rendre au rassemblement Place de la Bastille. Au retour, le cortège 98 emprunta la rue de la République et remonta les Champs Elysées, c'était vraiment imposant et impressionnant ! Le mois de mai 1968 fut le mois de la contestation estudiantine et ouvrière, la société était remise en cause. A la Sorbonne, au cours de grands débats, les gauchistes intervenaient violemment pour empêcher des étudiants notamment ceux de l'U.N.E.F (union nationale des étudiants de France) de s'exprimer. [...]
[...] Le retour fut très difficile. Il me fallut remonter la côte de Laffrey à vélo, côte très dure et légendaire pour les grimpeurs du Tour de France. Un soir de bringue chez la Georgette au Crey, Aimé posa la question : et si nous descendions à Grenoble Grande discussion parmi l'assistance, finalement seuls Aimé et moi décidions d'y aller. Les autres copains nous 51 disaient : vous êtes un peu cinglés et ils rentrèrent chez eux. Nous voilà partis à Grenoble à vélo par la route de Saint-Georges-de-Commiers, là où passait le petit train de la Mure. [...]
[...] Les enfants ont grandi et bien sûr ont quitté la maison pour fonder à leur tour une famille La famille Aujourd'hui, notre famille dispersée sur plusieurs régions, compte au total quarante sept personnes réparties entre les enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, sœurs et beaux-frères, neveux et nièces, petits neveux et petites nièces. Dommage que nous soyons si loin les uns des autres car parfois la vie de famille nous manque. Jean, notre fils aîné, Michèle sa femme et deux de leurs enfants, Francis et Sylvie, habitent avec leur compagne et compagnon, Armelle et Jacques, en Picardie avec leurs enfants, Jérémy, Coralie, Régis et Mathieu. Leur deuxième fille, Corinne, et Pierre habitent en Poitou-Charente avec leurs deux enfants, Alison et Clément. [...]
[...] Après bien des attentes, nous avons obtenu un appartement type F4 à Saint-Denis dans la cité Paul Langevin, rue Jacques Woog du nom d'un architecte militant condamné à mort et guillotiné par les Allemands. Nous étions dans un bâtiment plein sud, au quatrième étage entouré d'arbres, dans l'une des plus belles cités de la ville. Quel bonheur d'avoir un balcon avec des fleurs et des arbres ! Chacun avait sa chambre, les wc étaient dans l'appartement, nous qui avions connu les cabinets dans la montée d'escalier avec seulement un trou sans chasse d'eau. [...]
[...] Plus tard, ma fille Danièle avait souhaité que j'écrive mon histoire et m'avait proposé de m'aider. Mes enfants et Annie ont insisté bien souvent. Mon orthophoniste m'a suggéré d'écrire les moments de ma vie par période de dix ans pour stimuler ma mémoire. Avec la lecture de ce Centenaire, j'ai eu un grand plaisir à relater ces quelques moments de ma vie Pour la paix Jean Jaurès, fondateur du journal L'Humanité toute sa vie, œuvré pour les valeurs absolues de l'être humain. [...]
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