Résumé de l'Ebook:
[...] Ernest a 3 ans, il va toujours dans ce parc qui lui est si familier. Comme à son habitude il est porté sur les épaules de son père. Il visite le parc à allure réduite. Son père le dépose à terre, le temps d'acheter une glace. Ernest en profite pour se diriger vers une aire de jeu, comportant une balançoire, un petit train et un cheval à bascule. Ernest s'y dirige en courant. Son père le surveillant non loin, est sans inquiétude. [...]
[...] La jeune femme criant, hurlant correspondrait aux disputes de ses parents. La glacière entachée de sang représenterait la chambre d'Ernest et la petite fille en morceau à l'intérieur de la glacière serait Ernest. Car d'après le psy Ernest aurait voulu être une autre personne ou tout simplement disparaître, pour ne plus assister aux disputes de ses parents. Le mot laissé dans la glacière serait la manière dont son inconscient interpréterait le divorce. Pourquoi pas ? Après tout c'est une bonne analyse. [...]
[...] Ernest eut une idée, il se dit qu'il devait être crédible aux yeux de ses nouveaux amis. Ernest affirma qu'il était le fils d'un diplomate ami du président ivoirien Le plan Ernest savait qu'il avait fait connaissance avec les gros portefeuilles de l'université. Il décida donc de devenir encore plus crédible en montrant quelques signes de richesse. Richesse qu'il ne possédait évidemment pas. Ernest avait fait quelques boulots pendant les vacances scolaires. Il avait mis de l'argent de côté dans un but de subvenir aux besoins de sa mère en cas de difficultés. [...]
[...] Nous étions égoïstes et méchants. Tout comme le loup que j'interprétai avec succès à la maternelle. On commettait des délits mais en toute impunité. Car nous étions enfermés dans ces blocs de bétons et personne ne cherchait à prendre de nos nouvelles. Ce n'était pas faute d'essayer. On alertait les pompiers en brûlant des poubelles mais ils hésitaient à venir. La police ne prenait même plus la peine de se déplacer. Les délits étaient devenus des actes aussi banals que d'acheter une baguette chez le boulanger. [...]
[...] Elle me prit alors par la main et me présenta aux autres enfants. Elle était plus âgée que moi d'au moins 5 ans. Elle se nommait Myriam. Je fis la connaissance des autres enfants. On se moqua de moi. Une personne se moquait de moi particulièrement, une fille de mon âge, dès que je prononçais un mot, elle rigolait. Elle se moquait de ma voix, elle disait que j'avais une voix aiguë, une voix de fillette. Ce qui était vrai mais je la frappai. [...]
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