Résumé de l'Ebook:
[...] Ouais, tu as sans doute raison, fab ! Sans doute ? Tu es vraiment modeste, Simon. J'ai raison, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Il y a peut-être une grande plaine, là-bas ? Bon, je n'ai peut-être pas le sens de l'orientation, comme tu dis, mais j'ai des autres neurones qui fonctionnent encore et je ne crois pas être con. Si je te comprends bien, nous marchons tout droit pendant x temps pour ensuite, par je ne sais pas quel hasard, commencer à faire demi-tour et revenir sagement sur notre chemin pas plus large qu'une bande de circulation. [...]
[...] De quoi est-il mort ? Sa cage thoracique était enfoncée et trois côtes ont transpercé l'un de ses poumons. Il est mort étouffé. D'après mes confrères, si les secours étaient venus quelques heures plutôt, nous aurions pu le sauver. Vous souvenez-vous de l'heure à laquelle vous avez eu cet accident ? 302 Non, pas la moindre. Il pouvait être 23:00, comme 2:00 du matin. D'après le médecin légiste, ce devait être aux alentours de 4:00. Je suis contente de voir que la mémoire vous revient. [...]
[...] Tu as raison, rien du tout. Bon, je peux l'oublier. Bordel, quelle merde, j'te jure. On continue, dit Simon. Ça ne sert à rien de t'en faire, on y survivra bien. Allons par-là. Si je me rappelle bien, nous sommes venus par ce chemin. Je suis de ton avis Ils reprennent la route au rythme des claquements de sabots du cheval. Une demi-heure vient de passer sans avoir rencontrés d'autres routes ni chemins. Le décor change à peine. Les montagnes se ressemblent, ainsi que les arbres et cette route qui n'en finit pas. [...]
[...] Nous règlerons cela à mon cabinet. Fabrice le raccompagne en le remerciant de sa visite. Tu crois vraiment à toute cette histoire, Simon ? Je n'en sais rien du tout. Moi je te dis que ce psy est plus fou que toi. Et s'il disait vrai ? Son histoire m'a encore plus flanqué la trouille. Ce type est bizarre. Il vient te déclarer schizophrène et ensuite, il dit que tu ne l'es peut-être pas. Que tout viendrait de cette autre dimension ! [...]
[...] Mais où sont mes clés ? Ah oui, dans ma mallette ! Il se rend vite compte que c'est la valise de Simon qu'il tient dans sa main. Merde ! J'ai oublié ma mallette dans la voiture. Il regarde son ami rempli d'incertitude. Ce serait sans doute mieux qu'il m'attende ici pense t-il. Le couloir n'est pas très grand. Quatre portes se partagent l'étage. Il prend son ami par le bras et l'emmène devant la sienne se trouvant à l'extrême gauche. Ecoute, Simon ! [...]
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