Résumé de l'Ebook:
[...] C'est possible, je ne sais pas. Tu ne m'as toujours pas dit qui est vraiment ce rigolo ? Tout sauf un rigolo, Théo. J'ai peur pour toi, si tu t'en prends à lui. Dis-moi qui il est, Bon Sang ! Bon Hamekel Grounwarka a environ soixante ans, il est le fils d'un intellectuel algérien converti au commu- 159 nisme qui avait épousé une soviétique. Depuis son adolescence, il pourfend le capitalisme, imbibé d'un credo dégoulinant d'internationale communiste maculée du sang des innocents et de l'argent sale du business des armes. [...]
[...] Corso retrouva son inspecteur. Alors, Patron, du neuf ? Oh que oui, filons au bureau, on a des pistes à explorer VII Corso avait retrouvé son bureau conditionné. Les restaurants dans lesquels le notaire aurait pu se sustenter luxueusement avaient été contactés : un seul confirma le passage de Béranger le soir dit, le château des lords à Blazelles. Corso avait fait prévenir la direction de son passage imminent. Avant cela, il devait se rendre au domicile du fameux François Raveluque, le paysan que l'on disait ruiné par le notaire. [...]
[...] Je suis à vous, Monsieur le Juge. Elle avait répondu avec une voix d'adolescente prostrée qui lui rendait une beauté naturelle. Comme vous l'avez malheureusement appris Madame, on a repêché le corps sans vie de votre mari dans les étangs du château d'Arpain. Sa mort remonte à la nuit de samedi à dimanche. Si la rumeur populaire colporte des bruits de suicide, nous avons, le commissaire et moi, la preuve matérielle que votre mari a été froidement assassiné. D'après les éléments qui viennent de m'être communiqués par mon confrère parisien, votre mari passons sur les détournements au préjudice des clients était mêlé à un sombre montage de blanchiment de fonds au départ de pays d'Amérique Latine. [...]
[...] Comment était le notaire ce soir là ? Je dois vous avouer qu'il était gai, étonnamment gai ! Pourquoi étonnamment ? Oh, nous étions tous au courant des ennuis conjugaux et financiers de Maître Béranger. Les langues les plus perfides affirmaient que son ordre professionnel l'avait sommé de démissionner de sa charge. Je dois vous confier que les dernières et rares fois où je l'ai vu ici, il était déconfit, morne, anxieux Ce samedi là, par contre, il arborait une mine réjouie comme Comme ? [...]
[...] Il ne savait expliquer pourquoi, mais il sentait au tréfonds de lui-même qu'il y aurait un rebondissement. Il se mit à douter, non de l'innocence de Raveluque, mais de la piste qu'il avait suivie. Parfois, la vérité est à portée de main, il suffirait de se pencher pour l'appréhender. Ce cubain richissime et puissant qui vient assassiner de ses mains un vulgaire blanchisseur d'argent sale dans un pays où, de surcroît, il met fréquemment les pieds pour affaires, ça ne collait pas ! Se dit tout à coup Corso. [...]
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