Résumé de l'Ebook:
[...] "Les différentes sciences, resserrées d'abord dans un petit nombre de notions simples, communes à tous, ne peuvent plus, lorsqu'elles sont devenues par leurs progrès plus étendues et plus difficiles, être envisagées que séparément ; mais un progrès plus grand encore les rapproche, parce qu'on découvre cette dépendance mutuelle de toutes les vérités qui, en les enchaînant entre elles, les éclaire l'une par l'autre : parce que, si chaque jour ajoute à l'immensité des sciences, chaque jour les rend plus faciles, parce que les méthodes se multiplient avec les découvertes, parce que l'échafaud [au sens latin originel, catafalcum : échafaudage] s'élève avec l'édifice" Au cours de la réflexion, puisqu'il n'existe qu'un seul monde (Point on ne saurait exclure aucune donnée au seul motif qu'elle relève d'un domaine ou d'un métier réputé différent ; bien au contraire, toute réflexion se doit de rassembler tous les éléments disponibles dans tous les champs. Sur un sujet et à un moment donnés de son histoire, la pensée humaine considérée comme un bien collectif ne peut exclure tel ou tel élément de connaissance. nulle proposition ne peut se contredire elle-même ni en contredire une autre. [...]
[...] Les arts, la poésie, la musique en ce qu'ils ont tous en commun relèvent également de cette recherche d'une vérité supérieure. Cependant, l'attitude est peut-être différente, semblant plutôt viser à une traduction ou une représentation de cette vérité qu'à sa compréhension –s'il est permis de généraliser à ce point et les techniques, on le sait, sont bien différentes Références des citations Pour les ouvrages anciens, la date est celle de l'édition ou de la traduction française indiquée Démocrite. Fragment 7. [...]
[...] Bergson, H. Ecrits et paroles. Le Zhuangzi cité par A. Cheng. Histoire de la pensée chinoise. Editions du Seuil 1997. Witkowski, N. Trop belles pour le Nobel. Editions du Seuil 2005. Lévy-Leblond, J.-M. Article Interaction in Witkowski, N : Dictionnaire culturel des sciences. [...]
[...] En principe, la portée de la pensée est limitée par les aptitudes du cerveau mais ceci n'exclut pas, puisque l'on ignore ce qu'est la pensée, que celle-ci possède des propriétés que ne possède pas l'organe. Il faut aussi admettre la possibilité de pensées impensables (par le cerveau). La question est : peut-on, du moins, baliser le terrain ? Dans cette voie, il existe un "principe d'incomplétude" du cerveau, toutefois virtuellement car ce principe n'a pas été explicité ni publié193. On veillera au bien-fondé des analogies (cf. [...]
[...] Parménide aborde un autre sujet mais il ne fera, semble-t-il, que l'aborder. Dans son allocution solennelle, la Déesse va également enseigner au héros que "l'acte de la pensée et l'objet de la pensée se confondent". Un tel oracle a dû laisser pantois le jeune homme, comme tous les contemporains de Parménide. Vingt-cinq siècles après, il n'est que trop aisé de l'interpréter de manières diverses. Par chance, la Déesse elle-même s'explique ; reprenons donc11 : L'acte de la pensée et l'objet de la pensée se confondent. [...]
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