Résumé de l'Ebook:
[...] Vivre au bord du néant ! Avoir en face de soi un mur infranchissable Se noyer dans la solitude cet immense océan Creuser sa tombe et la recouvrir de sable ? 35 Je veux partir mais le vide peut il mourir ? Quand on est fait d'ombre, peut-on s'éteindre Encore, appeler la nuit et pouvoir l'étreindre ? Ce qui est aride ne peut pas nous nourrir ! Je suis las de tous ces bruits dans mon âme De tous ces incendies, de toutes ces flammes Qui font de moi une terre brûlée, un monde Calciné que les feux de l'enfer inondent. [...]
[...] Il y a des prisons dont on ne sort jamais Etant faites de la cendre de notre passé Ce que l'âme écrit on ne peut l'effacer Sans gravir la montagne jusqu'au sommet. Il y a des épitaphes qui emplissent les murs, Hiéroglyphes à la gloire d'un monde sourd, Protégées par des haies et des hommes en armure Chacun a son arme pour abattre l'amour. Il y a le mouvement que l'on ne perçoit pas Et qui s'enroule autour de nous pas à pas ; C'est l'ombre avec qui on fait un dialogue Le livre du néant dont on découvre l'épilogue. Que vois-tu quand tu regardes le miroir Rien ? [...]
[...] Des vers boiteux, avec des crevasses, des trous Le rythme forçat, l'alexandrin qu'on écroue ! Je vous entends de loin avec vos cris stridents Il n'est pas poète, cela est évident Quelle est cette façon de rassembler les vers Et de tordre les mots à tort et à travers ! Je ressens déjà le souffle de votre haine Contre qui se bat il ? Il me fait de la peine Que veut il changer ? Le monde est déjà trop lourd Pourquoi le crier encore ? Nous sommes sourds ! [...]
[...] Te connaître c'est avoir reçu Le baptême, aimer c'est la seule vérité ! Quand l'amour et la douleur ont le même visage Tout est flou et ce que l'on voit est un rêve ; De tout l'univers je ne garde que ton image Parfois elle me tue, toujours elle me relève./ A ma Nefertiti Laisse moi te dire que les mots n'ont pas de force Pour exprimer ce que mon âme contemple Dans ton regard où elle puise son écorce L'amour est ma religion, tu es mon temple. [...]
[...] En explorateur intrépide, le poète arpente ces allées incertaines de l'âme où la vie et la mort, l'infini et le néant tels des poutres d'un palais abandonné inondent de leurs ombres, nos rêves et nos angoisses. Pas un pan de notre état d'âme n'échappe au crible du poète, la mélancolie, l'amour, la crainte, l'angoisse, la haine, la joie et la douleur se dénudent progressivement, au fil des vers, poème par poème. Ceci fait du Livre Du Néant un diagnostic détaillé de la splendeur ténébreuse de l'âme humaine. En nous entraînant dans les méandres de sa pensée, j'allais dire de son état d'âme, le poète ouvre page après page, le livre de notre existence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture