Résumé de l'Ebook:
[...] Deux cent mètres plus loin, il était sur place. La cabane était à l'écart et protégée de la vue par une haie d'épineux et d'arbustes sauvages. Un passage étroit et empierré recouvrait le dessus d'une buse en ciment. Il permettait de franchir un fossé rempli d'eau stagnante et d'avoir accès à la parcelle. Pierre s'y engagea après avoir scruté les environs pour s'assurer qu'il n'y avait personne. Il s'aperçut que la cabane était en réalité une construction faite de plusieurs pièces rapportées. [...]
[...] Pendant qu'ils savouraient l'entrée, Sophie demanda à Pierre s'il appréciait son séjour sur la Côte Fleurie. Pascal faillit s'étrangler à l'énoncé de la question de son épouse. Après s'être essuyé la bouche avec sa serviette, il s'excusa auprès de ses amis de son indisposition passagère. Ce n'est rien J'ai juste avalé de travers. Je vais mieux, merci. Chérie. Je suis désolé, mais je me rends compte que j'ai commis une erreur. J'ai oublié de te mettre au courant concernant le séjour de Pierre. [...]
[...] Pierre éprouva le besoin d'aller prendre l'air. Dehors, la nuit était tombée, accompagnée d'une brume humide qui pénétrait ses vêtements. Il se dirigea vers le calvaire situé à l'angle du chemin de la mairie. Sa jambe était encore douloureuse. Il marcha lentement pour éviter de trop la solliciter. L'air frais lui fit du bien. La route était déserte. Les habitants de la commune étaient au chaud dans leur foyer. Cela tombait bien, car il voulait être tranquille. Il avait plusieurs coups de téléphone à passer. [...]
[...] Il n'y était pas revenu depuis le début de la semaine, tant il avait été pris par ses activités. Il n'avait pas vu les jours passer, ce qui était pour lui absurde, car il était en vacances pour se reposer. D'un autre côté, il n'avait pas eu ainsi trop de temps pour broyer du noir. Il pénétra dans le cimetière et se dirigea vers la tombe de Christine. Il était venu les mains vides. Il se recueillit quelques instants. La douleur était encore plus exacerbée aujourd'hui. L'amour les avait unis, puis l'incompréhension les avait séparés. [...]
[...] Ah bon, à ce point ! ajouta Pierre, instinctivement et sans réfléchir. Oui, le frottement du métal sur la peau me crée des irritations. Mais laissons cela de côté ! Je ne vous ai pas fait venir dans cet endroit pour vous parler de mes petits problèmes de santé. Notre temps est limité et nous avons mieux à faire. Ainsi donc, c'est vous Pierre Villié je ne vous imaginais pas de la sorte. Vous pouvez dire que vous m'en avez fait voir de toutes les couleurs, vous pouvez être fier de vous ! [...]
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