Résumé de l'Ebook:
[...] Au loin, la désillusionnée voit s'en aller la statue de la Bastille la narguant 103 Ça me fait mal de laisser Etel toute seule au milieu de ces bourgeois branchés, tous prêts à se jeter sur elle, mais je ne pouvais quand même pas me faire humilier plus longtemps. Elle aurait fini par faire de moi un esclave. Je serais mort de servitude. Je ne veux plus souffrir. Je pensais que sa pressante envie de me revoir exprimait un désir sain de renouer une relation. Mais, même New York n'a pas réussi à la changer. Paris va y remédier. Le ciel s'ouvre à moi. Je ne vois plus d'encombre. [...]
[...] Juste un mal de ventre fou et la cuvette des chiottes relevée. Et beurk ! 75 Dans cette froide nuit printanière, en culotte courte, perchée sur des cuissardes, couverte d'une cape rouge et d'une paire de manchettes argentées, Clara se fond dans cette ambiance ultra-branchouillarde de la rive gauche. Déguisée en Wonder Woman, la brune ne rentre pourtant pas dans les critères usuels de la mode. Elle n'est pas la proie de tous les artifices démesurés. Trop fraîche dans ce monde vieilli. Beaucoup trop subtile, en fait. [...]
[...] Face à un tel comportement, Harry contient son agressivité. Il se rend compte que je l'exclus peu à peu de ma vie. Plus je m'aime et moins je l'aime. Faut pas m'en vouloir, je ne peux pas me consacrer à toute autre personne que moi. Je suis débordée. Ça n'est pas un job facile. Pendant que je cours les défilés, Harry, lui, tire tranquillement mon portrait. Ça l'aide, paraît-il, à faire le vide. En réalité, plus je lui échappe et davantage je l'obsède. [...]
[...] Dov regarde de trop près les Italiennes. Faut bien en profiter un peu avant de partir ! Si encore il se contentait de les mater car cette énième provocation verbale de Dov : Elles sont quand même plus charmantes que les Françaises, tu ne trouves pas ? a rendu Clara verte de jalousie. Elles ont du charme, c'est tout ! Oh ça y est elle est jalouse Aucun rapport ! En tout cas, je leur fais de l'effet 41 Son côté flambeur est revenu au galop. [...]
[...] Les autres c'est l'enfer. Dov en est conscient et vit plutôt très bien cette dépendance. Il abuse de ce pouvoir et pousse Clara à se dépasser. Il lui répète qu'on a qu'une vie. Ça lui plaît de voir la jeune fille aller vers l'interdit rien que pour se rendre intéressante à ses yeux. A eux deux, ils font les quatre cents coups. Tels que : voler des conneries qu'ils n'auraient jamais achetées, fumer dans le métro, enclencher la sonnette d'alarme, se promener dans Paris en petites tenues en évitant, bien sûr, de se faire pincer par les flics, faire l'amour dans des lieux publics, en plein jour, mendier en chantant dans la rue, demander un chemin imaginaire et attraper un fou rire dès qu'on leur indique l'itinéraire à suivre, provoquer des fausses disputes au milieu de la foule : Sale chienne ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture