Résumé de l'Ebook:
[...] Elle était encore bien naïve et ses idées bien utopiques En septembre, elle rentrait en fac. Fac d'histoire. Elle devait d'abord obtenir un D.E.U.G, avant de pouvoir passer le concours de l'Ecole Supérieure de Journalisme. La dite école étant la plus cotée, elle rentrerait ensuite dans le métier par la grande porte. Son avenir était déjà tout tracé. Il était évident pour elle, qu'aucun obstacle ne pourrait s'immiscer dans ses projets. Pas même la difficulté du concours. Elle partait donc avec une longueur d'avance. [...]
[...] Mais, elle n'en avait pas le droit. Après toutes ces années de silence, d'amnésie volontaire, Hannah voulait se délivrer totalement. Elle pouvait l'y aider. Elle pouvait témoigner. Elle lui devait ce devoir de mémoire. A elle, comme à tous les autres. Après avoir bu deux bols de café, elle était à nouveau prête. Enfin autant qu'on peut l'être, quand on ne l'est pas vraiment Elle pensait déjà à la suite. A la suite du témoignage d'Hannah mais aussi, à la suite de son projet de départ. [...]
[...] Où était sa famille ? Pourquoi avaient-ils été séparés avant la montée dans le train ? Je l'ignorais. Elle est venue vers moi et m'a demandé à boire. Il y avait une barrique d'eau à quelques mètres à peine. Si je m'y étais rendue, j'aurais immédiatement était abattue devant ses yeux. Elle l'ignorait et elle serait morte avec cela sur la conscience. Elle ignorait également qu'elle allait mourir, qu'il était inutile de se soulager. J'ai baissé les yeux et je me suis éloignée. [...]
[...] L'isolement complet de la malade ! 46 Le médecin lui en avait parlé. Il avait dit que si elle ne reprenait pas au minimum 5 kilos, elle serait hospitalisée. Mais elle ne savait pas, qu'elle serait isolée. Elle avait juste pensé que ça lui ferait des vacances, que ça attristerait ses parents. Mais isolée. Non ! Elle venait de passer toute son enfance isolée, elle ne voulait plus de la solitude. Elle n'aimait pas forcément les autres, ni même ses parents mais ce qu'elle savait avec certitude, c'est qu'elle haïssait la solitude. [...]
[...] Il n'était pas rare qu'ils nous invitent aux mariages, aux fêtes du village et même aux fêtes religieuses ! Nous vivions en bon entendement, tout simplement. Avec certains, nous étions même amis. Alors nous n'avons pas compris Un jour, ils ont été chassés et le village a été détruit. Sur les ruines, j'y ai vu pleurer un vieil homme. Il m'a tendu un papier jauni. C'était écrit en anglais. Cette terre lui appartenait, comme elle avait appartenu à ses aïeuls. Mais il devait partir. [...]
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