Résumé de l'Ebook:
[...] Nous brisions les interdits, les inhibitions. Nous encouragions certains spectateurs à prendre notre place, à chanter sur la scène de la rue. Dans cette vie nomade, il fallait être prêt à tout. Certains soirs, quelques maniaques, des extravagants, des gens ivres, nous insultaient. Il fallait être capable d'improviser, d'intégrer le réel au show. Nous étions dans la rue, libres, prêts à tout, risquant, inventant Un peu comme Coluche à ses débuts, au Café de la Gare. Nous jouions la pantomime. [...]
[...] Je rencontre Romain Bouteille qui m'emmène avec lui dans son "Café de la Gare". Il m'apprend à jouer, ainsi qu'à d'autres, Miou-Miou, Patrick Dewaere. Au cinéma ma préférence va à Jacques Tati. Au music-hall, j'aime surtout Raymond Devos. Entre autres films, je joue dans Tchao Pantin de Claude Berri en 1983." Coluche meurt d'un accident de moto dans le Var le 19 juin 1986. Raymond DEVOS3 Né le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique, de Louis et Agnès Devos. [...]
[...] Comment pourrait-elle fonctionner à la fois pour le show et son appréhension par les élèves ? Pour une maïeutique réciproque du show et de l'élève. Notre démarche consistera à cette étape, d'une part, à rechercher, de façon synthétique, d'après l'oeuvre et le parcours de Coluche, quels éléments du show de cet artiste pourraient être transférés sur le terrain de la pédagogie, compte tenu du fait que l'irréductible de cet artiste, lui, fondé sur la fausse vulgarité élitiste, ancré sur l'ego ubristique, ne saurait en aucune façon être un objet de connaissance ou d'apprentissage, tel quel. [...]
[...] Nous éprouvons de la sympathie pour ces personnages : "Je veux qu'on ait de la tendresse pour eux : ils sont victimes d'eux-mêmes", dit-il. Michel BOUJENAH6 Né le 3 novembre 1952 à Tunis, Michel Boujenah arrive en France à l'âge de 11 ans et demi. Il souffre beaucoup de la séparation avec la terre natale. A 15 ans, il entre à l'Ecole Alsacienne. Il commence à faire du théâtre après avoir réussi un exposé sur Le Dernier des Justes, d'André Schwartbart. [...]
[...] Le mélange de l'obésité corporelle grotesque et du vocabulaire un peu précieux suggère un comique de la dissonance, de l'exagération, de la profusion. Le grotesque de Coluche ne s'identifie donc pas simplement aux traits que lui prête Bakhtine, l'exagération, l'amplification. Le mélange des référents, les jeux sur le langage, le double sens et le traitement parodique de modèles, fait de cet interprète un "faux vulgaire", un élitiste du langage, un poète du verbe mis au service des humbles, des défavorisés. [...]
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