Résumé de l'Ebook:
[...] Ma mère a pris les choses en mains. Elle s'est rendu maintes fois chez l'avoué Maître Eugnère et son dossier a été solidement construit. La première fois ton père ne s'est pas défendu, : il n'était pas question pour lui de contrer son propre père. Dans son milieu, ça ne se fait pas. Quelle engeance ! Mais qu'est-ce qu'il a dans le ventre ce père-là ? Ce ne sont pas les sentiments pour son fils qui l'étouffent ! Il a oublié qu'il est venu faire son meaculpa ! [...]
[...] Que ma mère soit fatiguée, malade, il ne s'en soucie pas. Je n'ai pas le temps, j'ai autre chose à faire. Il faut que j'y aille ! En plus il a une chance incroyable et Une santé de fer. Il est né coiffé, je te dis. Il a une chance incroyable. Il n'est jamais malade. Il ne se fait jamais de bile. Les soucis, il s'en moque : il me les laisse. Ça ne marche pas comme il veut aujourd'hui ? Tant pis, ça ira mieux demain. [...]
[...] Lorsque je pense aux diverses vexations qu'elle a dû subir, aux couleuvres qu'elle a dû avaler, à tout ce à quoi elle a dû renoncer par amour, à ce qu'elle a accepté aussi par amour, je m'incline devant le courage de ma mère mais aussi devant la profondeur des sentiments qu'elle nous a portés et je ne sais pas qualifier l'amour qu'elle a eu pour mon père 63 Nous sommes le 7 juillet 1977. La pluie n'a cessé de tomber drue et droite pendant huit jours Au point que le puits de la Gasconette a inondé la chambre de mes parents. Mais si ces dégâts étaient les seuls. [...]
[...] Mais il les réparait tous : cuivres, bois, cordes ! Et le prix que mon père annonçait, les laissaient pantois ! Une broutille Le travail était parfait, impeccable pour presque rien : une aubaine ! Cela s'est su très vite. Sa clientèle venait de loin attirée par son incroyable savoir-faire, ses dons artistiques, son oreille parfaite. La modicité de ses tarifs est devenue légendaire il n'est pas prêt à faire fortune, c'est moi qui vous le dis râlait ma mère. [...]
[...] Sabine avait dû sortir le grand jeu Mes parents s'étaient laissés prendre à ses arguments parce qu'ils avaient envie de croire que tout n'était pas perdu, qu'elle allait redevenir comme avant. C'était fou ! Je ne comprenais pas leur entêtement. Tu as beau dire. La famille, c'est la famille. La rancune est un vilain défaut m'ont-ils dit, sans rire. J'étais complètement ahurie, dépassée par ce revirement. Du délire, c'est du délire oui ! Vous aimez patauger dans le caca tous les deux. [...]
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