Résumé de l'Ebook:
[...] Samantha a fini sa visite. Elle passe par le bureau de Corinne, comme tous les jours, Samantha est bien élevée, elle vient dire bonjour. Le sourire accroché, elle s'approche de Corinne pour lui faire une petite bise sur les deux joues. Elle sait que Corinne y tient, à Marseille on se dit bonjour comme ça, c'est important la bise, ça témoigne d'un petit brin d'affection. On fait la bise aux gens qu'on aime bien, on ne se force pas, sinon on tend la main ou on dit bonjour de loin. [...]
[...] Samantha aime les contrastes, l'impeccable jouxtant le bordel. C'est tirée à quatre épingles, soignant exagérément son apparence, ses vêtements, son maquillage, ses cheveux, son chapeau de daim juste un peu de travers sur la tête, qu'elle s'installe dans son véhicule tout pourri, Germaine à ses côtés, Germaine qui ne fait aucun cas de ce qu'elle voit. Le chemin qui les conduit à l'hôpital traverse le centre de la ville, il est près de midi, à Marseille, midi, c'est l'heure où la ville bout. [...]
[...] Elle aime trop la vie. Oh pétard ! elle songe. Et Pépète avec tout ça, il n'a pas eu le temps de faire ni pipi, ni caca. Elle croise les doigts pour qu'il n'ait pas confondu le coffre de sa voiture avec le trottoir. Pépète n'est pas très propre. Elle le 171 reconnaît et puis il a les intestins tellement fragiles. C'est pas sa faute. Ces molosses, des petites natures. Elle rejoint au plus vite le break, vérifie avec crainte l'état des lieux. [...]
[...] Il se rapproche de plus en plus, et lui remplit son verre volontiers à chaque tour de phrase. Emma se laisse aller. Elle parle de Paul le Grand, son oeuvre, sa vie. Quelque part elle est touchée de l'écoute que Schupps lui accorde, parce que, quelque part, ça fait du bien. Au cul, oui, au cul pense Schupps. Le débat entre les psychiatres ici présents s'anime lorsque Jeandot aborde le problème du suicide de ce matin et de la plainte déposée par la famille. Chacun d'eux se sent concerné. [...]
[...] Il leur avait annoncé la nouvelle un dimanche au moment du déjeuner familial dans le château de Haute Loire des grands-parents et la seule réaction qu'il entendit fut celle de la vieille Marquise de Patissel, sa grand-mère qui lui lança : Eh bien, Philippe il va falloir apprendre à conduire, pour un médecin, c'est indispensable. Nous prendrons notre première leçon aujourd'hui même. Et ils étaient partis tous les deux dans la vieille deux chevaux, lui au volant, la Marquise à ses côtés, et ils avaient tourné en rond autour du château, des dizaines de fois. C'était un souvenir fort. [...]
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