Résumé de l'Ebook:
[...] Il se dégageait de Félica une chaleur, mais ce n'était pas la chaleur de son corps, mais autre chose qui faisait qu'on se sentait bien près d'elle, en sécurité et heureux. Cette gentillesse, cette candeur, cette affection, cette attention, moi, ça me bouleversait. Après tant de déboires, je rencontrais enfin quelqu'un qui m'aimait. Je dois dire d'ailleurs que tous les gens qui m'entouraient me communiquaient cette même chaleur. Il y avait les frères et les sœurs de Félica qui ne savaient pas quoi faire pour m'être agréables. Les gosses eux-mêmes si espiègles et désinvoltes traînaient toujours près de moi. [...]
[...] La terre est cultivée en de vastes champs de bananiers à perte de vue. Succède des champs d'ananas. Au bord de la route des palmiers, des cocotiers et aussi des avocats aux fruits tout noirs, des champs de canne à sucre et plus loin sans doute des champs de tabac. On se regarde un peu étonnés certainement ces produits du sol sont destinés à des gens hauts placés, fonctionnaires, capitaines, gouverneurs, car il ne doit pas en avoir assez pour toute la population. [...]
[...] Je m'inclinais à mon tour comme il avait fait. Il me semblait que je lui rendais sa politesse Il me tendit un godet rempli de cette mixture qui est la boisson de ces gens-là et ayant un godet à la main, il le choqua contre le mien et j'en fis autant. Mettant sa main décharnée sur mon épaule ce vieillard énigmatique m'invita à m'asseoir à une table. Par des signes et aussi par des dessins griffonnés sur du papier, on essaya, mais difficilement de s'expliquer. [...]
[...] Je suis allongé au fond de l'appareil avec tout le matériel. Je dis : heureusement que vous êtes arrivés autrement j'étais un homme mort. Ils tournent la tête vers moi le regard anxieux. Maurice n'a pas l'air content du tout. Tiens, que je fais, vous n'êtes plus verts. Alors le Maurice outré me dit doucement avec une pointe de mélancolie dans la voix : mais tu es dingue Charles on n'a jamais été vert. Toute la nuit tu as déconné, tu parlais de Félica ton amour. [...]
[...] François déclare : mais oui, ce doit être vrai, j'aperçois des traces de pas sur la neige. Sans blague firent tous les autres, et on ressort de l'avion. Les traces laissées par le fantôme allaient tout droit derrière l'avion. A cinq mètres on vit émerger un monticule de neige circulaire. Au milieu une espèce de puits recouvert par un couvercle de métal que l'on ouvrit sans peine. Maurice se pencha vers le trou et s'écria en hochant la tête : qu'est-ce que c'est encore ça. Bon ! [...]
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