Résumé de l'Ebook:
[...] Depuis quelques années elle avait une liaison avec le Cardinal Nicolas-François. Deux enfants sont nés de ces amours et furent d'ailleurs légitimés par le Cardinal. Il avait promis qu'un jour il quitterait l'état ecclésiastique et l'épouserait. Mais, lorsque les intérêts supérieurs sont en cause, on ne peut tenir compte des larmes d'une amoureuse trop naïve. Les Princes épousent rarement les bergères, à moins qu'elles aient beaucoup de moutons. Le 20 février le Duc envoya des lettres à la Cour de France pour signaler à ses cousins et au Cardinal de Richelieu son mariage. [...]
[...] Revenu à Florence le 29 décembre, le Duc trouva des lettres de Mazarin rendant compte de sa mission à la Cour de France. Louis XIII et Richelieu assurèrent au Cardinal italien qu'ils avaient beaucoup d'estime pour son Altesse le Duc Nicolas-François mais restèrent inflexibles quant au traité de Charmes. Le Duc et la Duchesse séjournèrent trois ans à Florence puis, trouvant le climat italien peu convenable à leur santé, allèrent quelques temps en Bavière près d'une autre de leur tante, Elisabeth, épouse du Duc Maximilien Ier de Bavière. [...]
[...] Le Duc ne se sent pas à l'aise dans son nouvel Etat et quitte Florence le 27 avril 1740 pour ne plus y revenir. Le Prince Craon reste régent. L'Empereur Charles VI meurt en 1740 au mois d'octobre. L'électeur de Bavière règne sous le nom de Charles VII de 1742 à 1745. En 1745 François III est élu Empereur et devient François Ier. Marie-Thérèse gouverne car c'est la Kaiserin qui a le pouvoir. L'Empereur s'occupe d'affaires et amasse une certaine fortune. Le couple impérial eut seize enfants dont six moururent en bas âge. Citons simplement ceux qui eurent un destin particulier. [...]
[...] Callot pour commander une gravure destinée à immortaliser ce moment historique. Callot refusa la commande disant qu'un Lorrain ne pouvait se réjouir en ce jour. Le Roi répliqua ; Le Duc de Lorraine est bien heureux d'avoir des sujets aussi fidèles et affectionnés Voilà une remarque pleine de noblesse et de bon sens. Suite à l'attaque de Charles IV le ton change et le Cardinal écrit le 2 mai au Prince de Condé qui se rend en Lorraine : La bonté du Roy n'ayant servi jusques à présent qu'à endurcir le cœur de ceste Province, Sa Majesté a résolu de se gouverner autrement à l'advenir qu'elle n'a fait. [...]
[...] Là, elle assembla les chefs et put les convaincre de rentrer dans leur devoir. La Reine Eléonore parlait couramment sept langues et fit sa harangue aux mutins en polonais. Michel Wienoviski profita tout juste un an de la paix procurée par son épouse car il mourut en 1674. Le Prince lorrain fut à nouveau sur les rangs pour la couronne de Pologne. Les grands électeurs choisirent le Maréchal Jean Sobieski, illustre par sa naissance, son mérite et ses belles actions. [...]
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