Résumé de l'Ebook:
[...] Comme le seul refuge de ce qui peut rester de conscience, tu soutiens les vestiges des éléments. Om Namah Shivaya, Tarasboulba, Aspro et menthe à l'eau ! D'un geste circulaire Antoine lui montra l'immense bibliothèque : 6000 volumes. Une infime partie de ce que la pensée a créé pour se prouver à elle-même sa propre puissance. Ah, tu seras en bonne compagnie ! Tu pourras t'entretenir avec les Vedas, Sankaracharya, Bouddha, Mahavir, Kabir, Patanjali, Abhinavagupta, Rumi, Maître Eckart, Epicure, Korzybski, Schrödinger. [...]
[...] Un sourire qui ressemblait à ceux des mannequins dans les vitrines. Un sourire qui vous laissait deviner que quelque chose n'allait pas et vous mettait mal à l'aise. Comme cette couverture trop fine et trop petite. Ce confort était vraiment inconfortable. Il blottit ses mains aux creux de ses cuisses, se tourna légèrement sur le côté pour soulager son dos douloureux. Il s'assoupit. Une voix rida son sommeil : Monsieur, nous atterrissons bientôt. Dans vingt minutes ! Les yeux clignèrent aux lumières plus fortes. [...]
[...] Alain le prit dans ses bras. Il eut l'impression de prendre une fleur qui perdait son sang, qui allait mourir. Les mains d'Alain en étaient déjà pleine. Tiens bon Philou, j'appelle une ambulance. La sirène de l'ambulance déchira la nuit. Les fenêtres s'étaient ouvertes. Des regards indifférents, anesthésiés scrutaient un drame. Un drame qui ne les touchait pas et qui finirait par habiller leurs poubelles Le service des urgences de l'hôpital Saint Roch faisait l'effet d'un glaçon dans le dos. [...]
[...] Tu marches vers le soleil. Tout y est si lumineux. Va Luiz, plus léger que le vent. Au-delà du corps. Laisse aller sans peur. Plus libre que le vent. Plus libre que le vent Il l'embrassa, le visage enfoui dans son cou il lui pleurait le silence. Un ami venait de mourir. Totale impuissance, qu'aucun mot, qu'aucune pensée ne pouvait toucher. Extrême solitude partagée qui n'avait plus rien de personnelle. Siddharta jouait dehors. Il rentra. Papa, Luiz dort ! Oui, il dort. [...]
[...] Des enfants se mirent à leur poursuite. América, américa ! Les pétarades de la moto avaient attiré presque tout le village. Agglutinés les uns contre les autres, les habitants dévisageaient ces inconnus. De temps en temps, ils se lançaient des regards se poussaient et riaient. Ça promet ! dit Roseanne. Pas d'hôtel ? Hôtel ? HO-TEL ? Tu perds ton temps Hôtel, hôtel, chambre, lit, manger. Roseanne riait. Et pourquoi pas un bain chaud à remous ? Alain se retourna. [...]
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