Piollat-Moulin Isabelle, Le Fleuve de tous les souvenirs

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Extraits

[...] La famille allait passer de bonnes fêtes de Noël. C'est alors que le fils aîné d'Apolline Louis tomba malade VI Louis se réveilla le matin de Noël avec de la température. Il n'eut pas la force de se lever pour se rendre à la salle à manger afin d'ouvrir les cadeaux. Apolline ne le voyant pas arriver se rendit dans la chambre du petit garçon. Bonjour mon chéri ! Le petit garçon ne put répondre, il émit un gémissement. Louis ? [...]

[...] Elle a eu raison de vous forcer à venir ! Je le crois aussi ! Louis junior qui était proche d'Apolline ne manqua pas un mot de la conversation. Apolline, nous devons rentrer ! Nous ne sommes pas pressés, tu sais Louis ! Il se fait tard ! Puis-je vous inviter à venir pique-niquer avec moi dimanche prochain ? Avec plaisir ! Je passe vous chercher après la messe ? D'accord ! 81 Monsieur, je ne vous connais pas ! [...]

[...] Si tu veux aller faire un tour ne te gênes pas pour moi ! Je sais ! Mais, je préfère rester avec toi ! Je ne vais pas me perdre ! Je suis une grande fille depuis longtemps ! Je sais bien ! Mais, j'aime bien être avec toi ! La jeune femme ne voulait pas lui avouer qu'elle était inquiète. Elle voyait bien que son arrière-grand-mère se fatiguait vite même si la vieille dame ne voulait pas le reconnaître. [...]

[...] Dès que je verrais un serveur, je passerais la commande ! Un Perrier ! D'accord ! Apolline ramena le plateau de son arrière-grand-mère et retourna chercher son repas. Elle ne leur prit pas de dessert, elle retournerait au buffet lorsqu'elles auraient fini leur assiette. Eh, bien ! Dis-moi, nous avons bien marché ! À qui le dis-tu ! Je n'en peux plus ! C'est ce que je vois ! Mais, c'est après-midi tu vas pouvoir te reposer nous n'avons rien de prévu ! Et toi, que vas-tu faire ? [...]

[...] Si tu nous disais le Poème de la Création ? Le Seigneur Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je vais lui faire une aide qui lui correspondra. Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait. C'était des êtres vivants, et l'homme donna un nom à chacun. L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. [...]