Résumé de l'Ebook:
[...] Cependant Louis semblait en toutes choses vouloir toujours porter son titre de Très Chrétien. Il ne souffrait aucun vice ; les débauchés ne lui plaisaient pas et il avait de l'horreur pour les blasphémateurs et pour les impies. De si bons sentiments, par les soins vigilants et pieux de sa mère, avaient aboli les duels, de sorte que les braves gens n'étaient point déshonorés pour refuser de se battre, ce qui était une bonne chose pour leur conservation. La Vertu, l'Innocence et la Paix paraissaient régner. [...]
[...] Deuil et solitude. Puis son frère, mon oncle, Louis XIII, en mai. Deuils et solitudes qui s'ajoutent à ces luttes incessantes et épuisantes pour le bon maintien de la cause royaliste. C'est dans cette période de peines que je fus conçue. La nuit s'approche. Les puritains si favorables au Parlement, si tondus de près qu'on les appelle les "Têtes rondes" L'exode reprend et Exeter aura le triste privilège de voir mon père et ma mère réunis pour la dernière fois. [...]
[...] L'émotion est suffisante pour que chacun y trouve son compte. N'aurai-je pas à mon tour bientôt l'éclat, les broderies, les acclamations ? J'aime ces instants pour toutes ces sensations qu'il est rarement donné à une femme d'éprouver dans le secret de son cœur. Ce règne qui s'installe va faire mon bonheur MONSIEUR FRÈRE DU ROI OU LA DIFFICULTÉ D'ÊTRE PUINÉ MAZARIN LUI OFFRE LE CHÂTEAU DE SAINT CLOUD Philippe portait le titre de duc d'Anjou. Ainsi en avait-il été des frères de Saint-Louis, de Charles V et de Charles IX. [...]
[...] Faites tout le trajet de la salle des gardes. Et, vous peignant galamment, Portez de tous côtés vos regards brusquement ; Et ceux que vous pourrez connaître, Ne manquez pas, d'un haut ton, De les saluer par leur nom, De quelque rang qu'ils puissent être . Grattez du peigne à la porte De la chambre du Roi . Et criez sans aucune pause D'un ton rien moins que naturel : Monsieur l'huissier, pour le marquis un tel" Louis avait nommé Colbert au poste de surintendant des bâtiments, ce qui ne surprit personne. [...]
[...] Quand bien même aurait-il pu arrêter ce bras armé, presque innocent, porteur de toute cette haine accumulée depuis tant d'années. Le souvenir de mon aïeule Marie Stuart me revient. Elle aussi eut à subir ce bras vengeur qui mit fin à son idéal. La vindicte vaguement populaire guidée par des Parlementaires prêts à tout, avait frappé. Trahison de ces frères d'occasion. Ecossais d'un jour. Le lendemain, honteuse livraison pour plaire au futur maître de cette nation du nord traîtresse : Cromwell. J'ai froid. Je ne dormirai pas ce soir-là. [...]
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