Résumé de l'Ebook:
[...] L'Epée blanche d'Illykent a sauvé mon fils Pete d'une mort certaine ! lança-t-il alors. Que Dieu la bénisse ! Que Dieu la bénisse ! répétèrent tous les villageois d'une même voix. Soudain, la mère de l'enfant se jeta aux genoux de la jeune fille surprise. Pete venait de lui montrer les quelques livres brillant au creux de sa main. Que Dieu vous accorde toutes les grâces Ann-Kathryn saisit les mains de la femme et l'obligea à se relever. Je vous en prie, dit-elle gênée, vous n'avez pas à vous incliner ainsi devant moi. [...]
[...] Il se rappelait encore bien sa visite chez Sa Majesté. Accompagné de Jack River, il avait été reçu par sir William Bradberry, conseiller du roi. River et Bradberry se connaissaient et s'appréciaient depuis de longues années. Ils en étaient même venus à parler de cette fameuse partie d'échecs où le jeune garçon avait réussi à mettre mat le commandant de l'Overproud. Voyez que mon premier jugement s'avérait, lança Jack River. La stratégie est mère de toute offensive et un bon stratège doit savoir mener ses hommes en toute occasion. [...]
[...] C'est une excellente idée ! s'exclama Charles d'Ethon. Edward et ma mère en seront vraiment enchantés. Je ne manquerais pas de leur faire part de vos intentions. Ils dînèrent de bon appétit. Les mets servis étaient savoureux et le vin enchantait le palais. Curieusement, Ann-Kathryn d'un tempérament plutôt bavard, restait bien silencieuse. Pour rien au monde, elle n'aurait reconnu que la présence de cet homme de trente-quatre ans, aux traits énergiques et à la voix chaude, l'intimidait d'une façon si touchante. [...]
[...] Ann-Kathryn remarqua de suite le regard furieux du duc et celui enfin soulagé de la duchesse mais aucun des deux ne fit la moindre allusion à son escapade. Cela relevait d'un comportement privé dont il n'était pas opportun de parler pour l'instant. Ann-Kathryn, salua le chevalier d'Ethon, je suis vraiment heureux de vous revoir. Merci Charles, répondit-elle, votre visite me réjouit aussi. C'est toujours un plaisir de vous recevoir ainsi que votre sœur. Anna-Mary s'approcha. Les deux jeunes filles s'embrassèrent. Même si elles ne se voyaient pas souvent, elles s'appréciaient mutuellement. [...]
[...] Lorsqu'il se confia à son épouse, cette dernière eut un sourire attendri. Mon seigneur, répondit Kathryn de Warestone, Garwin est un homme et qui plus est, c'est un chevalier au service de Sa Majesté. Même si nous nous faisons du souci pour lui, nous n'en parlons tout simplement pas. Il serait indécent de nous faire part de notre manque de confiance en son courage, en sa force, en sa loyauté. Vous y songez sans doute, tout comme moi, chaque jour et vous priez aussi, j'en suis certaine, mais en parler ne serait bon ni pour lui ni pour nous. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture