Pernel Ludovic, La Dame du couloir

Résumé du document

Résumé de l'Ebook:

Extraits

[...] Je me contentais de grands sourires, de petites délicatesses, mais d'aucune déclaration. Et Paul, désespéré, levait les bras au ciel. Ce fut le moment de raconter mon expédition. Comme à chaque retour j'informai mes amis de mes contacts, de mes découvertes. Ce jour-là, j'avais bien plus qu'un simple inventaire à leur faire "J'ai rencontré quelqu'un Tous les regards se braquèrent sur moi. Le silence se fit aussitôt. "Je cherchai la jeune fille. Il est venu vers moi. Mon nom est Victor, a-t-il dit. [...]

[...] Non, laisse tomber, tu ne peux pas savoir ! Elle tourna lentement la tête vers moi. Son regard noir plongea en moi. Et, le plus sérieusement du monde, elle annonça Si si William, je sais ! Tu sais quoi ? Veux-tu que je te parle de Jésus ? ! Oh non ! Je sais C'est moi qui ai dit à Paul de te téléphoner ! Toi ! ? J'ai toujours tout su Toujours. Tout ! Je tombai des nues ! [...]

[...] Ben oui, bêta, tu en connais d'autres ? Grand-mère Margot était la mère de mon père. Elle était aussi ma seule et unique aïeule. Je savais simplement, que les autres avaient quitté ce monde avant ma naissance. Grand-mère Margot était une petite bonne femme fripée de partout, avec des cheveux si blancs, qu'à côté la neige paraissait grise. Grand-mère Margot s'installa donc à la maison. Grâce à elle, j'ai appris que les dents ne savent pas nager ! Quoique grand-mère fasse, elles finissaient toujours par couler au fond du verre ! [...]

[...] Un tailleur un peu strict dessinait formidablement ses formes. Elle me sourit de ses grands yeux verts voilés de tristesse. En revoyant Gaëlle, une boule de désir m'écrasa l'estomac. Cet après-midi-là, je compris que j'étais encore amoureux d'elle. Que je le serais probablement toute ma vie. Dans une vie, il y a les femmes qu'on épouse et celles qu'on regrette. Gaëlle sera mon éternel regret. Ce fut un plaisir de discuter. J'appris que les dates d'examens approchaient, et elle y consacrait tout son temps, toute son énergie. [...]

[...] Il répondit avec détachement à un flot de questions, sans jamais se départir de son sourire, que personnellement je trouvai un peu niais. Il était originaire de Lille. Par amour, il avait suivi une jeune fille, et quand elle le plaqua, il resta dans le coin, espérant la reconquérir. Il travaillait dans un centre éducatif. Très gentiment, il se prêta aux questions d'ordre médical. Gaëlle éplucha son dossier. Après une heure d'un interrogatoire minutieux, JeanJacques se révéla apte à devenir notre premier explorateur du cylindre. Nous le laissâmes seul, pour en discuter sereinement tous les quatre. [...]