Résumé de l'Ebook:
[...] Mon cœur battait la chamade, à la radio une chanson de Pierre Bachelet le titre je m'en souviendrais toujours, elle est d'ailleurs. Ses paroles me firent une boule, cela me faisait tellement penser à ma mère que je pensais que jamais je ne retrouverai un sourire aussi beau. Me retenais de pleurer, pour montrer au chauffeur que j'étais un homme et avais l'habitude de partir de chez moi. Au fond, je savais qu'il ne me croyait pas. Nous roulions depuis trois heures, et le temps me parut une éternité. [...]
[...] Pendant ce temps à la maison toujours pareil. Jack dans les vignes, Clovis était devenu comme dans ses rêves un journaliste, quant à Charles c'était son troisième séjour en prison encore pour une bagarre. J'avais tellement peur pour lui. Un mauvais coup et l'on m'annoncerait son décès. Mais non il était vainqueur alors j'étais fier et je décrivais à mes copains, sans oublier d'en rajouter un peu. Nous étions tellement différents et pourtant le même sang coulait dans nos veines comme celui de nos vignes une couleur pure et fruitée. [...]
[...] Mes parents l'auraient sûrement appelé Marie, mais étant donné les circonstances ce fut Noël. Un si beau prénom avant les festivités. Je vis le jour à minuit un ciel couvert d'étoiles et une pleine lune si blanche, comme si mon destin était déjà tracé. Ma mère si épuisée et si belle me regardait d'un si joli sourire, son portrait d'ailleurs resta gravé à jamais au fond de ma mémoire. Parfois à mes moments perdus je me plonge dans mes souvenirs et je la ressens au plus profond de moi. [...]
[...] Mais après cinq mois, la fatigue et les esprits plus libres le sommeil nous gagna. Au bout de plusieurs jours, nous vîmes le port de Toulon. Quelle sensation étrange l'impression d'en être partis depuis des années ; je comprends maintenant quand j'écoutais tous ces militaires de carrières parler de leur séjour loin des familles, car la plupart avaient des enfants, et bien il fallait avoir un moral d'acier. Je suis et le resterai fier de tous ces hommes qui chaque jour risquent leur vie pour leurs pays. [...]
[...] Enfin, je pus apercevoir une ville plus grande que celle que je connaissais. Je savais que c'était Paris à l'école nous l'avions appris. Pourtant pas passionné des cours et ayant déjà redoublé, il n'y avait que le dessin que j'appréciais, d'ailleurs j'étais le meilleur. Mes notes étaient aussi excellentes en maths car tout petit je m'amusais à la cave à compter le nombre de bouteille ; qui se préparaient à être habillées avec l'odeur de fermentation des vins sans oublier le bruit des machines qui me semble si faible comparé à ici. [...]
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