Résumé de l'Ebook:
[...] Une demi-heure de raid pour se retrouver juste au-dessous de la falaise. La suite sera plus paisible et les vues somptueuses. En fin de journée, il tombe de grosses gouttes froides ! Je suis trempé. Ayant mis mon jean le matin car hier, j'avais fait la lessive de mon pantalon multipoches qui, bien sûr n'était pas sec ce matin et ne le sera pas demain je serai obligé, demain, de marcher en slip ! Plus rien de sec ! Mais comment faisaient ces coureurs sans merci comme Jésus, les Apôtres ou Saint Paul ? [...]
[...] De l'église, on passe directement au réfectoire où se lit en silence, la liturgie du jour. En vingt minutes, dans un protocole bien rôdé, les repas s'ingurgitent, aidés par un excellent vin au goût de muscat. Ayant pris l'habitude de manger à mon rythme, je reste après que tout le monde soit parti, au milieu des gamelles que les moines de service ramassent bruyamment. Ce bruit qui m'interpelle est le symbole de la dualité d'Athos : silence et bruit, humilité et grandiloquence, dogme, orthodoxie et éloignement, beauté du site et saleté. [...]
[...] Et si le temps passant, j'aimais de plus en plus la vie avec toi ? Nous n'en sommes pas encore tout à fait à ce résultat optimiste. Mais il est bon d'y penser. J'escalade encore, j'escalade toujours par les torrents asséchés, rocailleux, dangereux. Souvent au cours de la journée, je dérange des troupeaux de mouton qui dépècent complètement un sol duquel quelques herbes ou arbustes piquants firent tant d'efforts pour extirper. Salut lointain aux bergers Je ne peux accéder plus haut. [...]
[...] La jeune est archéologue, son mari marin. Ils devaient faire Santiago cette année, mais elle est enceinte Toutes deux sont très croyantes et rayonnantes. La conversation devenant difficile, nous parlons en anglais ce qui facilite les choses. La fille traduit à la mère qui me répond en italien. Me voilà invité à Lecce. Sans scrupule, je me fais déposer au-delà du village, car depuis la veille, je me demandais comment j'allais me sortir de ce désert entre Palazzo et Altamura. [...]
[...] J'ai déjà vu ce tableau quelque part en Europe. Il faudra attendre ! J'avais rêvé de voir dans cette petite ville de Macédoine, le creuset d'une vie commune partagée et fraternelle. Bénéfice du doute ! Psychologiquement, ces minarets qui flairaient la Turquie m'ont motivé. J'en avais besoin. Depuis quelques jours, je marche idiot. Je suis fatigué, j'ai mal partout, la diarrhée m'épuise. Certes, la marche me transcende, mais je retombe dans mes vieux travers. J'avance car j'ai un but : Istanbul. [...]
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