Résumé de l'Ebook:
[...] Je n'absous pas les malfaiteurs. N'est pas en prison celui qui a simplement manqué la messe. Je veux que tous les prisonniers soient jugés et punis conformément à la loi. Ainsi, chacun paierait sa dette vis-à-vis de la société. Je ne veux pas d'une société dont les Institutions elles-mêmes sont injustes. Mettre un homme en prison. Un homme dont la dévotion ne prend effet que dès lors où il faut subvenir au peuple, Un homme dont le désir et la quête n'a qu'un seul objectif, celui d'aider son prochain, De donner la possibilité à autrui de se relever, et de faire en sorte que les conditions de vie s'améliorent, que l'on me dise, je veux entendre de la bouche de celui qui se dit "être" droit, que cela est vraiment un crime. [...]
[...] Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS France Tél. : +33 IDDN.FR .000.R.P Cet ouvrage a fait l'objet d'une première publication aux Éditions Publibook en 2007 Avertissement L'image sur la couverture est d'un jeune peintre gabonais : BIBANG OGILVIE. Il a réalisé ce travail en prison. La conception de base est de moi. Cette image symbolise mort vivant''. Mort, car pour plusieurs personnes, j'étais enfermé, donc fini. Le garçon au sommet du tableau, à la tête du cercueil, représente fièrement toutes ces personnes. [...]
[...] Le reste du temps, nous vivions comme tous les villageois. Aujourd'hui, pour ce qui est de dormir le ventre tenaillé par la faim, personne ne peut me faire de leçon, j'y suis passé maître, tant cet état a hanté ma vie. Ventre affamé n'a point d'oreille dit-on, mais le mien entendait toujours, toujours le bruit des plats aux alentours tomber sur le sol. J'ai dû abandonner très tôt les études pour subvenir aux besoins de mes grands parents et de ma mère. [...]
[...] Je me suis vite rendu compte des limites d'une telle entreprise. Il faut, pour éradiquer la pauvreté, être au centre de la cellule décisionnaire, mener une action coordonnée et cohérente, planifiée sur plusieurs années. Toute autre façon de voir ou d'agir n'est que masturbation intellectuelle, la situation globale du pays, la mentalité des dirigeants étant portée sur la course à l'enrichissement personnel, par tous les moyens. Au regard de cela, j'ai décidé de créer un parti politique, conformément aux libertés, libertés individuelles et libertés collectives consacrées par la Constitution. [...]
[...] Ce que nous avons rejeté bien sûr. Il nous a demandé sans politesse aucune de déguerpir. Nous lui avons demandé de nous encadrer jusqu'au Ministère de l'Intérieur. Il a refusé, préférant que je le suive tout seul. Dans un souci de transparence, je voulais aller avec tous les marcheurs. Pendant ce temps, nous étions encerclés. Du côté de la présidence par la FOPI (force de police d'intervention) et par le GIGN (groupement d'intervention de la Gendarmerie Nationale), du côté de la montagne sainte par la BERI (Brigade de recherches et d'intervention) et par l'Unité Spéciale de la Gendarmerie Nationale. [...]
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