Résumé de l'Ebook:
[...] La colère s'est mélangée à la culpabilité et vous vous préparez à le laisser partir avec un tee-shirt d'été en plein hiver et des sandales alors qu'il pleut ! Pour avoir la paix avec lui Eh bien non, vous êtes en guerre tous les deux, ayez le courage de lui montrer ce que c'est que la guerre avec quelqu'un qui a le pouvoir et la force de son côté : vous commencez par lâcher ce ton suppliant que vous croyez nécessaire pour qu'il se mette à votre place et vous plaigne (donc devienne votre parent) et vous prenez votre véritable ton de parent en colère : vous élevez la voix et vous lui dites que c'est tout de suite qu'il faut s'habiller, sans donner la raison et que s'il n'obéit pas, vous aller sévir Il vous regarde interloqué et décide d'arrêter son cirque ou de le continuer auquel cas vous répétez votre menace et si l'enfant s'oppose toujours, vous lui collez une tape sur les jambes ou le bras tout dépend ce qui est à votre portée, ou même une petite fessée sur son derrière mais pas de gifle (injure à un visage qui est le lieu de tous les bisous et démonstrations positives d'amour). [...]
[...] En ce moment je ne passe pas de semaine où une journaliste ne me demande d'établir la différence entre sanction, punition et la fameuse fessée qui est devenue le cheval de bataille de tous les nonviolents. Aujourd'hui on aurait tendance à nous faire prendre pour multitude ce qui n'est que minorité. La majorité des enfants de France ne sont pas maltraités mais parfois même pas touchés, ni repris, ni éduqués, hélas ! Souvenons-nous que l'identité de l'individu ne s'établit que face et grâce à un autre individu et à travers un conflit né de deux désirs différents qui mènent à une conciliation : celle des parents et de l'enfant à l'âge de 2 ans. [...]
[...] Rien d'organisé ni d'intéressant : il n'y a ni salle polyvalente pour les jeunes, ni terrains de sport libres, ni, éducateurs ou moniteurs dans les rues de 5 à 7 heures ! Comment apprendrait-il autre chose que d'aller chercher des satisfactions immédiates : chewing-gum ou pepitos ou cocas que proposent les plus grands déjà capables de razzia ou de fauches systématiques. Finalement, les enfants qui paraissent sages sont ceux qui restent tranquillement à la maison alors qu'ils n'ont pas bougé de la journée (en France on ne fait pas de sport l'après-midi, contrairement à beaucoup de pays européens), qui se gavent de télé et en même temps de sucreries qu'ils n'auront pas l'occasion de dépenser d'ici le coucher. [...]
[...] Et le maître va décider selon l'intérêt du plus grand nombre et va prononcer après plusieurs mises à la porte du cours, une éviction scolaire de quelques jours. Évidemment que l'enfant part en faux triomphateur : il a ce qu'il voulait : plus d'école, mais il a ce qu'il ne voulait pas : plus de copains pour faire le pitre et dès le premier matin ses parents étant partis au travail il va après avoir flemmardé devant la télé avoir le besoin de bouger et de se balader où ? [...]
[...] 41 Chapitre 7 Le sexe s'étale partout sur les murs de nos villes et les écrans de nos télés. Impossible pour nos enfants d'y échapper, alors autant leur en parler librement Mettons-nous d'accord sur ce fait : la sexualité de l'enfant existe depuis son premier jour, parce qu'il a à cet endroit des cellules sensitives extrêmement nombreuses et toutes les toilettes que vous lui faites lui ont toujours été agréables, pour lui c'est comme si vous le masturbiez et il adore ça ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture