Nedjahi Messaoud, Autopsie d'une identité

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Résumé de l'Ebook:

Extraits

[...] Nous copions le model de la puissance du moment. Nous intégrons et adoptons cette culture qui pourtant nous est étrangère. Nous y trouvons un confort de communication. Les Amazigh, avec leur science quasi divine, et nous en avons la preuve par leur écriture au caractère sacré, furent les maîtres pendant une longue période d'un monde connu. Leur model de vie fut copié et leur langue adoptée car très pratique pour le négoce. Comme beaucoup aujourd'hui rêvent des États Unis, alors on rêvait de la Tamezgha. [...]

[...] Encore quelques jours et tu ne risqueras plus rien. Moi ? Un risque ? Plus tard ! Plus tard ! L'essentiel c'est que j'ai pu enfin détourner de toi leur attention et leur intention. Ils avaient deviné juste. Il m'a fallu créer une diversion pour les éloigner de toi. Nous avons besoin de toi. J'ai besoin de toi Et moi d'avantage de toi. On m'avait pourtant avertie qu'il fallait me défier de toi. J'avais pour mission de te protéger. Seulement te protéger. [...]

[...] Vous arrivez à vous mettre en veilleuse tout en jouant les premiers rôles. Cela aussi me plaît beaucoup. Parce qu'il y a toujours quelqu'un de meilleur que vous. Vous n'êtes jamais le meilleur. Pour nous vous êtes le meilleur et d'ailleurs le seul. Le borgne au pays des aveugles Un borgne qui saura toujours guider les aveugles que nous sommes. Vous êtes sincère et c'est tout à votre honneur et au nôtre. Votre engagement est une leçon pour nous tous. Engagement ? Jamais je ne le fus. [...]

[...] Les moineaux étaient trop petits pour ma voracité. Ils ne me suffisaient plus. Alors, je me mis à la recherche de plus grosses proies. Les mares et les étangs me fournirent des grenouilles, des crapauds et même quelques oies sauvages ainsi que des canards. Le bonheur ! Puis ce furent les chats. Ces derniers savaient se défendre. Le premier chat à passer fut celui de la voisine. Il y a toujours quelque part une voisine et son chat. La voisine ! [...]

[...] Je lui avais glissé un mot par l'intermédiaire d'un sculpteur de renom. Il lui parla de moi et de mon désir de la voir poser pour moi. Sa réponse fut encore plus déroutante. Elle refusait même, que je l'approchasse. Plutôt ma laisser violer par une bande de gorilles que de le laisser m'approcher. Pourquoi ? Lui aurai-je fait quelques torts sans le savoir ? Ce type me fait peur. Voilà donc la clé du mystère, je lui faisais peur. Me confondrait-elle avec quelqu'un d'autre ? [...]