Résumé de l'Ebook:
[...] Le peuple restait silencieux devant tant de dévotion. La reine était consentante. On le voyait à ce large sourire, à cette volonté de se diriger vers l'autel des sacrifices. Le peuple applaudit d'admiration. La reine avançait, maîtresse de la procession. Les prêtres derrière elle parfumaient la foule de leurs encensoirs qu'ils balançaient comme pour rythmer les pas lents de la souveraine souriante et presque heureuse. L'autel des sacrifices était dominé par une gigantesque tête aux traits du seul et unique Baal, le Dieu des Dieux, à la gueule béante s'ouvrant sur un abîme de feu. [...]
[...] Mais qu'il en soit ainsi ! Merci. Mais avant petite sœur, veux-tu me rappeler ton nom ? Appelle-moi Coquelicot ! N'en sois pas étonné, je t'en donnerai l'explication lors de notre prochaine rencontre, sache cependant que c'est un nom usurpé. Je m'en serai douté. 110 Coquelicot ! Coquelicot ! On parle encore et toujours de toi. On parle de tes yeux sombres et clairs. Vert émeraude. On parle de ta robe rouge, de tes sandalettes jaunes. Que de couleurs ! [...]
[...] Et s'il ne trouve rien, il meurt de cette faim qui le tenaille ou bien ou bien O Yakuc ! Il s'attaque à ses voisins ou à d'autres tribus rencontrées au hasard de ses déplacements et de nouveau la mort. Mourir ! Toujours mourir. Yakuc ! Yakuc ! Ecoute le brave t'implorer. Yakuc ! Yakuc ! Ecoute le brave t'implorer. O Yakuc ! On s'entre-tue pour un fruit, un gibier. Que faire ? O Yakuc ! Inagh ! Inagh ! Le jeune prince avait le cœur en peine. Ensanglanté. Pleure ! [...]
[...] Des veuves et des orphelins. Des larmes et des pleurs. Des blessures et des désolations. Mais point de vainqueur. En cette guerre-ci, le Romain tue pour assouvir sa soif impériale, le Phénicien tue pour affirmer sa suprématie et le Numide tue pour retrouver sa liberté. A chacun son idéal. Coquelicot ! Coquelicot ! 90 Dans la chanson du coquelicot le Romain n'est plus, le Phénicien a été et le Numide est toujours là en quête de liberté et même d'identité. [...]
[...] Par la grâce de notre maîtresse rousse, nouvelle Ashtart, leur sang coule en tes veines. En buvant par aspiration buccale leur sang, tu t'es accaparé leur âme et leur nonêtre, par ce fait tu deviens notre égal dans l'éternelle jeunesse. Et toi chère aimée, es-tu prête au sacrifice ? Sauras-tu rejoindre et partager la couche de Syphax ? Certainement, et qui plus est, il est bel homme mon Numide. Nos accouplements seront quelque peu 121 morbides. A chaque étreinte son flux énergétique passera en toi mon seul amant. [...]
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