Résumé de l'Ebook:
[...] Il eut le 70 mérite d'introduire des remarques sur la langue française (qui aurait dû être la spécialité de l'endroit) et sur le goût. Son exemple fut définitivement suivi et ceux qui succédèrent se sentirent encouragés dans cette même voie. Nous ne trouvons d'ailleurs pas de traces de critiques éventuelles à ce sujet, ce qui prouve que l'innovation fut acceptée. L'auteur du Commentaire oublie de nous parler de l'affaire Travenol, ce violon de l'opéra qui distribuait des tracts contre Voltaire, avec la procédure judiciaire qui suivit. Il est vrai qu'il entend s'en tenir aux œuvres de l'écrivain. [...]
[...] Là où nous la jugeons mal, c'est dans sa trahison intellectuelle et son mépris du génie auquel elle ne croyait pas. Dominatrice, elle le fut au point d'ouvrir le courrier de Voltaire qui le savait avant qu'il 333 n'y eût accès, à tel point qu'il se faisait écrire ailleurs qu'au château de Cirey. Contrôler, peut-être dans l'intention de protéger, quelqu'un qui était plus fort qu'elle, telle était l'ambition de la marquise ; elle n'eut jamais idée du génie de son célèbre ami. [...]
[...] La louange endort, la satire réveille. Elle n'est généralement pas considérée en raison d'inexactitudes au niveau des faits mais c'est la seule qui explique bien la religion théiste de Voltaire, en analyse les lacunes et explique pourquoi les contemporains ont mal réagi. Davantage citée est la biographie de Condorcet qui fut l'athée du siècle, athéisme que Voltaire combattit. Beaucoup plus jeune, le mathématicien a fréquenté le château de Ferney en fin de vie du patriarche. Ils ont collaboré dans la lutte contre l'Infâme. [...]
[...] Pour en terminer avec ce pseudo grand homme, nous regrettons que Voltaire n'ait pas tenu compte des commentaires avisés que publiait la république des lettres qu'il a probablement interprétés comme des malveillances Moland, documents biographiques, tome p Cette même république des lettres qui n'épargnait rien ni personne fut stable dans son jugement sur La Harpe jugeant que son Eloge de Voltaire posthume contredisait immédiatement ses propos sur son protecteur mourant Celui que le grand homme qualifiait de jeune étourdi n'avait en effet pas attendu son décès pour entreprendre une campagne de dénigrement, en particulier à propos du Commentaire historique. Mais il fit mieux encore sous la Révolution en 1799, ce qui ne peut que donner raison aux auteurs des Mémoires de Bachaumont. Mais les Mémoires de Bachaumont ne se tairont pas encore sur l'épopée des Mémoires de Voltaire. Le 10 avril 1783, cinq années après la mort de Voltaire, on annonce la découverte de ces Mémoires dans une enveloppe scellée destinée à être décachetée après la mort du roi de Prusse. [...]
[...] Pourquoi le lui envierais-je ? D'une grande noblesse d'âme, c'est un discours qui est précieux. Cependant, son postulat est déficient puisqu'il attribue la fortune de Voltaire aux revenus produits par ses publications. Or nous savons qu'il n'en fut rien. Mais le témoignage de loin le plus bouleversant de tous est sans nul doute la Note sur M. de Voltaire, et faits particuliers concernant ce grand homme, recueillis par Le Kain pour servir à son histoire, qui sera écrite par M. [...]
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