Résumé de l'Ebook:
[...] Ce qui tue ce n'est pas la guerre. De tous, les plus grands dommages Sont ceux des lésions étrangères. J'aime les craintes, j'aime les doutes. Ce qui tue ce n'est pas la faiblesse. De toutes, les plus mauvaises routes Aguichent souvent la sagesse. J'aime les pleurs, j'aime les larmes. Ce qui tue ce n'est pas le chagrin. De toutes, la pire des armes C'est l'apathie qui crée le venin. [...]
[...] Quelle cuisine ! Sur la première page du Quotidien On pouvait lire sur cinq colonnes Les maux liés au trou d'ozone : Du scientifique. Nous voilà bien ! Une fois lus tous ces articles, Rien ne me paraissait très clair ; Mais je compris en un éclair : De la buée sur mes bésicles ! Le journal de demain, déjà prêt, Tout frais sorti des rotatives Enterre les alternatives Et met l'humanité au secret On prend les mêmes on recommence, Tous les danseurs sont bien payés ; Et, comme poussière, balayés Tous ceux qui quitteront la danse. [...]
[...] Théorie de l'absurde et lois de la vie, Parallèles intimes jusqu'à l'infini, Nous mettent en scène et pour leur comédie Ironisent sur nos peines et les parodient. Nos solitudes s'ajoutent et se multiplient, Telles des chiffres en nombres infiniment lourds, Dont sommes ou produits et parfois même pi Accouchent de tout, à l'exception de l'amour De quelques mots De quelques mots je veux faire l'assemblage, Des dictionnaires extirper toute la ciguë, Ôter tous leurs habits de mauvais usages Pour en faire les aèdes du sens aigu. [...]
[...] Au fin fond du désert Au milieu du béant, Le petit Ismaël Sans avenir, ni présent. Il caresse son chien Oh, pas pour longtemps ! Ses frères auront bien Peut-être un peu plus de temps. Pas de pleurs pas de cris, Il n'a même pas peur, Ce qu'il n'a pas écrit Il le porte dans son cœur Au présent, au passé, L'avenir se construit, Pas pour les délaissés Loin des jardins de fruits. Son collier perles blanches, Lui allait à ravir, Bracelets sous ses manches Faits pour lui appartenir. [...]
[...] Ne pleure pas, sèche tes larmes Dans ta tour tu es à l'abri ; Branchées, toutes les alarmes Contre vols et tous genres de bris. Pour jouer, tu auras pupitres Ton clavier et surtout tes souris, Ton bureau, ton costume de pitre, Tes tableaux pendus aux boiseries. Ne pleure pas, sèche tes larmes Dans ton cercle tu es devenu roi, Et comme les princes de Parme Tu fais du fromage et la loi Pour jouer, tu auras la bourse, Tes écuries attenantes au château, Pour tes virées sous la grande ourse Le droit aux sept péchés capitaux. [...]
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