Résumé de l'Ebook:
[...] Faites comme ils vous disent, sans réfléchir, réfléchir, c'est pas un produit américain, buvez du Coca Cola, bourrez-vous de pop-corn en toutes circonstances, prenez trois douches par jour, lavez-vous les mains toutes les cinq minutes et avalez des tombereaux de pilules vitaminées ! On nous a donc tous envoyés pour nous équiper, le premier régiment de chasseurs parachutistes au complet, à Oujda, par le train, début octobre 43, à la 82e Airborne 172 Division US, la crème des paras américains, à ce qu'il parait. Quand vous arrivez dans un camp américain, et que vous venez d'un camp français, ce qui vous frappe, c'est le contraste1. D'abord, c'est propre partout. [...]
[...] Et voilà comment j'ai laissé filer sans la prendre une planche de salut grosse comme le paquebot Ville d'Oran ! Je n'ai rien dit à Burga non plus, peut-être qu'il n'aurait pas été content que j'aie décidé pour lui. Après tout, il avait qu'à pas me laisser tomber. Si j'étais allé à Agadir, je me serais fait un de ces pognons ! Et même pas le risque de me flanquer un coup de marteau sur les doigts, j'aurais fait travailler les arabes (non, je plaisante, c'est juste pour vous taquiner) ! [...]
[...] D'un seul coup, le camion se met à freiner comme s'il arrivait un Panther en face. La route est noire de monde. Les premiers camions ont failli rentrer dans la foule, et les camions suivants dans les camions précédents. Les chauffeurs ne sont pas contents, c'est un euphémisme. Eh, les gars, c'est quoi, ce jaleo1 ici. Ce serait pas le Tour de France qui passe par là aujourd'hui ? Il y a des gens partout, qui nous sourient, crient et agitent des petits drapeaux. [...]
[...] Oui, même que j'ai su tout de suite que c'était un rêve, fils, parce que je te voyais grand et beau, et dans mon rêve, tu faisais distingué. Mariette est déjà en train de frotter le parterre du café, comme tous les matins, dimanches compris. Elle y va de bon cœur, la petite. Il faut dire qu'elle a pas bu comme nous autres. En face, c'est ouvert chez madame Pavesa, mais c'est la serveuse, Lucette, qui met en place. Madame 51 Pavesa, elle, il va lui falloir la matinée pour réparer une nuit de ravages. L'autre café, à côté, est aussi ouvert. [...]
[...] Son numéro de brevet de para est à deux chiffres seulement ! Ce sont les paras plus anciens qui nous ont raconté le peu qu'ils savaient sur lui. Bousquet, je ne l'ai jamais entendu parler de ce qu'il avait fait. Nous allons former le premier bataillon de chasseurs parachutistes, du moins ceux d'entre nous qui vont arriver entiers jusqu'au brevet. Le commandant Sauvagnac, patron du bataillon, est aussi une figure, recordman du monde de chute libre sans 1 humour ! [...]
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