Résumé de l'Ebook:
[...] J'ai horreur de l'aventure médicale je fais un rejet du monde médical, total. Je ne suis plus dans ma vie, elle m'échappe et j'en souffre ; je suis désespérée, mes proches compatissent, je suis 29 entourée c'est vrai mais chacun a sa vie qui ne va pas s'arrêter pour prendre la mienne en charge. Oh maman, si tu savais, tout le mal que l'on me fait ! A toi ma petite maman que je veux à tout prix préserver, je mens. [...]
[...] Je dois me rendre aux urgences de l'hôpital de Montmorency pour examens. Je n'en peux plus et pleure tout mon saoul. J'ai passé la matinée à l'hôpital : prise de sang, radios, électrocardiogramme. Résultat : le stress m'a déclenché une tendinite aiguë. J'ai appris ce jour-là qu'une tendinite n'était pas forcément l'évidence d'un mauvais mouvement ou de sport à outrance. Le Dr VEZIN ne modifie pas en conséquence la date de mon opération août Cette fois, c'est le bloc opératoire seconde anesthésie. [...]
[...] A Pontoise, le Dr Filippi (que j'ai attendu plus d'une heure) refuse que l'on me fasse mon avant-dernière injection. Le risque d'infection est trop grand. Je m'affaisse une nouvelle fois sur ma chaise. Ce n'est pas possible. Elle dicte une missive à son assistante à toute allure pour que j'aille voir le chirurgien qui m'a posé ce foutu machin le jour même. J'ai passé ma journée dans les ambulances, les salles d'attente et mes sombres pensées. Et ce n'est rien de le dire ! [...]
[...] Comme j'aimerais m'endormir pour me reposer doucement et vider ma tête de toute ma souffrance. Cette période passera, je sais, il faut du temps pour le bonheur et du temps pour le malheur. Je ne t'ai pas vue venir saleté de maladie, tes phares étaient éteints, je voudrais tant que tu ne sois qu'un souvenir pour poursuivre tranquillement mon chemin. Tu me jettes en pleine face tes multiples vérités, tu me plonges dans l'eau glacée, je suis immergée, je ne peux plus respirer. [...]
[...] - l'attente fut raisonnable - l'infirmière m'a accueillie gentiment - le brancardier est venu tout de suite - le bloc était moins effrayant - l'infirmière a de suite trouvé une veine coopérative - l'anesthésiste souriante m'a fait bonne impression - le chirurgien est arrivé immédiatement - un regard échangé et pouf j'eus les yeux fermés Je me suis réveillée dans une chambre. On m'a donné une collation et je suis partie presque aussitôt, un peu chancelante tout de même, mais ils ne tenaient pas vraiment à ce que je passe la nuit là-bas, moi non plus Je souffre des deux côtés, c'est normal ; quand j'avale et que je respire aussi, j'ai été intubée. Je suis un peu dans le brouillard, normal également. [...]
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