Résumé de l'Ebook:
[...] Isis était déconcerté. Que voulait dire ceci, était-ce une épreuve ? Elle se souvint de la grotte sous la Montagne Noire, tout devint clair. Je suis El Djäabhi, la prophétie ! La voix de Râ se fit étonnamment grave : Je te reconnais princesse, puisque tu acceptes ton destin. Isis signifiera désormais, "le lieu où demeure l'Amour", en égyptien Aset, le "Siège". Cette nuit, je viendrai dans ton sommeil te révéler comment l'amour de chacun, perdurera de ton destin. Le rayon s'avança lentement pour ne pas effrayer Isis et la recouvrit entièrement. [...]
[...] je ne veux pas que cette enfant se blesse. Nathi s'approcha de la baie et regarda en contrebas. Le palais semblait pris de frénésie, on s'agitait de toute part. Des 271 hommes suspendaient de longues bandes d'étoffes multicolores aux façades. Des messagers partaient aux quatre coins du pays annoncer la nouvelle : "La reine a retrouvé la paix de l'âme, son sourire a ému le cœur de Maât. Les oiseaux chantent à tue-tête son courage, le peuple exulte et la couvre d'hommages. [...]
[...] si en récompense ont-nous fait du mal ? Le cœur de la gardienne se serra, les enfants avaient cette faculté de dire avec des mots simples, ce que les adultes dissimulaient ou travestissaient. "Laissez un enfant vous regarder, il vous apparaîtra que ses yeux innocents sont l'écrin de la vérité." Ce proverbe des nomades du désert s'imposa à l'esprit de la gardienne. Comment t'appelles-tu ? Taäny ! quel âge as-tu, petite Taäny ? Huit ans ! 257 Tu veux faire quelque chose pour la reine ? [...]
[...] et Isis se promènerait avec lui ! Imbécile ! tu n'es qu'un conteur de sornettes. En longeant un des canaux qui irriguait la palmeraie, Isis dit soudainement : Tu dois te demander pourquoi j'agis ainsi. Peut-être suis-je stupide, ou lâche ! à moins que ce soit ma bonté d'âme qui me submerge, qu'en penses-tu ? Sarhk ne répondit pas. je t'offre une chance inespérée de faire table rase du passé, devient l'allier d'Horus ! si tu fais cela il pourra régner sur une Égypte en paix. [...]
[...] Quand il fut à quelques pas d'elle, il lança : Nos chemins se croisent une fois encore, est-ce un signe ? 182 Isis se retourna et sourit. Suis-je toujours ton amie ? reprit-il. Ce serait plutôt à moi de te poser cette question ! Il n'y a rien que je ne pourrais te pardonner. L'intonation de la voix d'Osiris s'était faite plus grave et troubla Isis, elle tourna la tête pour cacher la gêne qui montait en elle. Tu n'as pas à t'excuser pour avoir délivré Nephthys des griffes de mon frère. [...]
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