Résumé de l'Ebook:
[...] J'ai une confiance illimitée en ce docteur, la partie malade de Gaoghi va être opérée. Il va retirer ces tumeurs, nettoyer l'intérieur, enlever le crabe qui pourrissait le ventre de mon chien et anéantir ce cancer de la prostate. Je suis sortie pour prendre l'air, je m'impatiente en marchant sur le trottoir, je pleure des larmes de délivrance, il est ma dernière chance. Je déambule sur le quai comme une somnambule. Je me revois aux fêtes de Noël, prier devant la crèche et demander la guérison du petit à Marie. [...]
[...] Cette nuit horrible était un cauchemar. Assise à l'arrière de la voiture, tenant le panier de Fabry, Farah la chienne labrador m'observait de ses grands yeux noirs. J'étais en pleurs pénétrée par deux grands yeux consolateurs. Elle ressentait ma douleur qui s'infiltrait dans mon cœur, provoquée par ce contre temps dévastateur Le dernier voyage de Fabry Tout était silencieux au cours de ce malencontreux voyage, ma mère et mon compagnon, murés dans le silence, contribuaient à ce malaise qui amplifiait au fur et à mesure qu'on approchait du moment de vérité. [...]
[...] L'accouchement se déroulait moins angoissant, moins déchirant pour Farah. Il y en eut cinq qui arrivèrent les uns après les autres. Ils avaient l'air bien portant, mais en m'approchant plus près de ces boules de poil, j'étais consternée. Les yeux de deux bébés étaient exorbités, proéminents, anormalement formés. Les petits corps étaient maigres et allongés. Ils bougeaient faiblement. Les trois autres étaient plus normaux, ils remuaient, cherchaient les tétines de leur maman en poussant des cris aigus. C'est à ce moment-là que le maître de Farah arriva. [...]
[...] L'appareil photographie les organes d'Orane et 121 brusquement avec Jean François, on aperçoit les lésions. Le champ de vision est extraordinaire le ventre apparaît devant mes yeux, c'est spectaculaire, ce corps défile sur l ‘écran comme si j'étais dedans. Les crocs de la chienne loup se sont incrustés à quelques centimètres de la rate. On voit les traces qui s'impriment dans la chair comme une sombre dédicace. Le docteur Eyme m'explique qu'Orane a bien failli mourir, mais heureusement la rate n'a pas été perforée. [...]
[...] Aimer moi très fort, je vous le rendrais bien plus encore." Je te revois courir Farah, enivrée par la joie de descendre les ravins avec ton nouveau maître. Tu portais fièrement une pierre dans ta gueule. A galoper, à t'amuser avec Fabry, je croyais que cela allait durer. Fabry essayait de te voler ta pierre et toi si douce tu le laissais faire. J ‘étais là, installée dans ta nouvelle vie, je t'admirais et tu m'adorais. Cette année la 9O, l'hiver a été long. Un Noël tout blanc comme je les aime. [...]
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