Résumé de l'Ebook:
[...] Du point de vue hiérarchique, le chef de lignage était le moins gradé, le plus haut gradé était le roi en personne. Entre les deux, tout une échelle de grades sans noms, mais qui cumulaient les fonctions administratives et politiques Les batailles et les règlements des conflits Les Noirs d'Afrique Centrale se battaient de préférence sur des terrains découverts, non seulement pour évaluer les forces de l'ennemi, mais encore pour suivre l'évolution des combats et être en mesure d'évaluer les pertes. [...]
[...] L'impératif de l'entente avec l'autre transformait la guerre en un lieu de rapprochement. Aussitôt les combats terminés, les belligérants s'asseyaient ensemble et sous l'arbitrage des anciens des deux parties en conflit, on s'efforçait de trouver des solutions aux différends qui avaient conduit à la guerre et des moyens de n'y plus revenir. Les anciens écoutaient les deux parties puis laissaient tomber la sentence en s'arrangeant pour qu'aucune des deux parties ne perde la face. Le succès du règlement traditionnel de ces conflits expliquait, la longue période de paix qui succédait à une guerre. [...]
[...] Cependant, on ignore si, les cinq jours décrétés pour battre le tam-tam de guerre, étaient respectés par toutes les communautés ethniques Koongo. - L'annonce d'une guerre se faisait par le battement synchronisé des tam-tams, au couché du soleil et durant cinq jours. - Les juges de guerre étaient désignés en commun accord dans les deux camps et ils jouissaient d'un statut qui leur garantissait l'immunité. - Le nsi le territoire ou le lieu du déroulement de la bataille prévue, était désigné par les chefs de clans des deux parties en conflit B. [...]
[...] Or, ces esclaves ne sont autres que nos propres frères Koongo. La situation du pays est telle que : Toi notre roi : “Muzinga-a-Muzinga”, si tu ne préserves pas ton pays de sa destruction morale et culturelle en ralentissant les forces qui nous déstabilisent, c'est durant ton règne que naîtra le fameux marché où tu pourras acheter les sages de ce royaume C'est à l'issue de ce Mbongui ou Nkonkonono ou Muanza (lieu de palabre) disent les traditions Haangala et Yoombé que le roi Muzinga-aMuzinga fut neuf mois après, admis à l'initiation aux secrets des forces mystiques et fut baptisé du nom de : Quimpaco qui signifie le sorcier. [...]
[...] Le contrôle direct des importations était une nécessité vitale pour les rois de Koongo. Il importait donc, que la distribution des marchandises importées d'Europe ne soit pas anarchique, mais se fasse à partir de SaoSalvador : la capitale du roi. Certes à l'intérieur du royaume les guerriers assuraient la sécurité des populations et le contrôle des marchandises européennes, mais le plus gros des troupes était posté aux frontières où elles étaient perpétuellement confrontées aux attaques des voisins, notamment les Yaka sur le front nord-est du royaume. [...]
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