Résumé de l'Ebook:
[...] C'est le Tramway du MontBlanc qui fonctionne jusqu'au bas du désert de la Pierre Ronde, à 2.372 mètres. D'année en année, le tourisme progressait dans le Val Montjoie. Non seulement Saint-Gervais se développait, mais les Contamines, Saint-Nicolas devenaient des stations d'alpinisme ; les bains du Fayet avaient, de leur 68 côté, une vogue de plus en plus établie, quand se produisit la catastrophe de juillet 1892. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, vers une heure du matin, un bruit formidable, semblable au grondement d'une avalanche, mettait en émoi la population de la Vallée de Montjoie. [...]
[...] Le passage du Bonhomme ne fut pas utilisé. En 1800, les communes du Val de Montjoie étaient, comme Chamonix et Sallanches, rattachées au département du Léman. L'Empire fut marqué pour les habitants de la vallée par des appels d'hommes et par des Te Deum ; le Concordat fut accueilli avec faveur. Pendant la Campagne de France le Val aperçut quelques-unes des troupes autrichiennes participant à l'occupation de la Savoie. * De la restauration sarde à l'annexion Par le Traité de Paris de 1814 le Val de Montjoie redevenait sarde, puis à la fin des Cent Jours, après avoir entendu gronder le canon du jeune colonel Bugeaud vers Beaufort et Albertville, les habitants de la Vallée cessaient d'être Français et redevenaient sujets de VictorEmmanuel Ier. [...]
[...] Ceux-ci constituent comme autant de formidables gemmes étincelantes, enchâssées dans de granitiques rochers, arcqueboutants fantastiques du Mont-Blanc. Sur sa droite, la Vallée s'élève en des pentes douces dont les prairies, les cultures et les forêts vont comme à l'assaut pacifique du Mont-Joly. De cette pointe schisteuse se détachent deux larges bosses, qui en forment les premiers échelons ; vers le sud, la crête se poursuit en une crête herbeuse jusqu'à l'aiguille Croche. Des cols pittoresques, d'où le regard embrasse des panoramas étendus, font communiquer la Vallée de Montjoie avec ses voisines. [...]
[...] Des chalets disséminés, une chapelle dédiée à la Vierge et on arrive au village des Vincents, un des quartiers de la commune de Saint-Nicolas. Le plateau est large ici, un village en forme le fond, des prairies et des champs lui donnent un caractère rural alors que les arrière-plans en forêts et en pâturages demeurent alpestres ; à l'Est et au Sud-Ouest le panorama est splendide et circulaire : d'un côté, ce sont les vagues des Aravis, la coche de Cluses permettant de voir dans la direction de Genève, le sommet du Mole, les fantastiques rochers de la pointe de Warens, les remparts du Désert de Platé et les moyenâgeuses défenses des Fiz. [...]
[...] Chaque maison avait son moule à chapeau de paille à larges bords, chapeaux que portaient les femmes. Quant aux costumes anciens, c'étaient pour les hommes la blouse bleue un peu courte, la culotte en drap et de gros bas ; les gas avaient un fichu italien autour du cou et un tromblon vaste chapeau haut de forme. Pour les femmes, c'était le classique costume savoyard avec le fichu en pointe, les bas blancs et, sinon la frontière comme en Tarentaise, du moins une coiffe tuyautée ; la Jeannette et le Cœur d'Or constituaient les bijoux de famille. [...]
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