Résumé de l'Ebook:
[...] Mais je n'avais pas besoin de revivre tout ça. Il faut vraiment être con tout de même pour avoir parlé. Cela gênait le Capitaine Rioux car il connaissait bien le trésorier mais, malgré tout, il se devait de faire un interrogatoire en bonne et due forme. Et puis, pensa-t-il, connaîton vraiment les gens ? Monsieur Nicol, il y a quinze ans, vous avez eu un problème avec le jeune Erwan, me suis-je laissé dire. Je n'ai pas eu le temps de consulter les archives, mais vous allez m'expliquer ce qui c'est passé à cette époque. [...]
[...] Allons Allons, ne soyez pas pessimiste. Vous n'y êtes pour rien et on va vous le trouver votre coupable ! Charles alluma une cigarette. N'essayez pas d'adoucir la situation. Vous êtes du coin, vous savez bien comment vont les langues dans les petits bourgs. Un des enquêteurs hocha la tête : Tout sera vite oublié au moment du dénouement. On ne tue pas sans raison. La raison, il faut la chercher ailleurs, elle n'a aucun rapport avec le festival et encore moins avec vous. [...]
[...] Charles posa une main sur l'épaule de Simon. Il ressentit un peu de honte à son égard. Il n'avait pas pris le temps de discuter avec lui. Malgré son air bravache, il se doutait que l'adolescent restait secoué par les évènements de la nuit précédente. Mauvaises nouvelles, je le crains. Où sont Chris et Daniel ? Ils sont dans le bâtiment, petite salle du haut avec la famille C'est vrai ce qu'on dit ? Celui qu'on a trouvé c'était le batteur Erwan ? [...]
[...] Ce samedi matin tout était différent. A commencer par Charles Huédé. Suivant ses habitudes, il passa d'étal en étal saluer les commerçants, mais il ne pimenta pas son bonjour de ses rituelles plaisanterie un peu grivoises. Aujourd'hui, l'air hagard, avec une démarche de somnambule, il tendait une main molle, laissant au hasard, celle qui voudrait bien la prendre. Puis il errait, slalomant entre les groupes qui s'étaient formés. Chacun y allait de son histoire, en chuchotant à l'oreille de son voisin des informations qui n'avaient plus rien à voir avec la réalité. [...]
[...] Vous savez cela fait quinze ans que je n'ai pas mis les pieds ici. Claqué, je l'étais. Seulement je crevais d'envie de revoir toutes ces criques, le Derwin et toutes les autres, où, ado, j'ai passé des moments tellement heureux. Je ne dispose pas de beaucoup de temps. Je dois repartir demain Votre heure d'arrivée à l'hôtel ? Trois heures. De cela, j'en suis sûr car j'ai consulté ma montre. J'avais une clef, remise par la réceptionniste. Et vos compagnons. [...]
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