Résumé de l'Ebook:
[...] Mais elle a compris plusieurs choses depuis qu'elle s'est arrêtée. D'une part, les autres ne doivent pas subir vos abus, et d'autre part, quand une personne de votre entourage qui vous aime, vous demande de ralentir ou de cesser de fumer, peut-être effectivement ne veut-elle que votre bien et ne fait pas cela pour vous emmerder. Il est vrai qu'elle a toujours compris la dépendance à l'alcool ou à la drogue et ne s'est jamais permis de juger, mais il est vrai aussi, qu'il est quand même bien dommage que tous ces poisons soient en vente libre et surtout scandaleux que des grandes sociétés et l'Etat lui-même se servent de tous les vices pour s'en mettre plein les poches et nous exposent au pire, par la vente libre de leurs produits. [...]
[...] Il lui a raconté qu'il avait eu un malaise cardiaque, et que Gisèle avait été opérée de la hanche. Tout cela d'un ton naturel qui déstabilisa un peu Lucie malgré tout. Il semblait se rappeler qu'il avait une fille quelque part et qu'il serait bon de renouer un peu avec elle. Du moins c'est ainsi qu'elle analysa ce retour et ne ressentit qu'une pâle émotion : il était trop tard pour elle, il avait tout raté par son silence et son indifférence. [...]
[...] Alors, à ce moment là elle avait droit, non plus à un regard apitoyé, mais à un regard surpris voire outré : en plus ils l'avaient décidé ! Ils ne devaient pas être normaux. Certains, ajoutaient même : mais alors dans ce cas, pourquoi vous êtes-vous mariés ? Il était évident que pour beaucoup surtout à leur époque, il n'était pas pensable d'avoir des enfants sans être mariés. Mais aujourd'hui, le fait d'être parents les empêche-t-il de divorcer ? Ils l'ont tous à un moment donné de sa vie un peu traumatisée. C'est vrai, c'était quoi cette lubie de ne pas vouloir d'enfant ? Etait-elle normale ? [...]
[...] Alors, elle qui prônait des idées d'internationalisme, d'abolition de peine de mort, et qui haïssait toute forme de racisme ! Comme elle fulminait ! Il ne se passait pas une semaine sans qu'elle soit obligée de mettre les choses au point avec les uns ou les autres, car quand même, peu nombreux étaient ceux qui cumulaient toutes les tares citées plus haut ! Heureusement ! Un jour, il s'agissait de son quartier qui était soi-disant un quartier pourri, plein d'étrangers sales qu'il fallait reconduire à la frontière, etc. [...]
[...] Mais je n'en ai qu'une c'est celle qui m'a élevée, tu n'es rien pour moi, rien ! Comme Suzanne se ruait vers elle, elle ôta très vite un de ses escarpins à talons hauts et pointus, et commença à la frapper : elle tomba à terre, mais peu importait, Lucie continua à frapper n'importe comment, n'importe où. Suzanne essayait de se protéger le visage avec les bras, mais Lucie la frappait à coups de pieds, à coups de chaussures 39 et lui hurlait sa colère, sa HAINE en pleurant et en hoquetant. [...]
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