Résumé de l'Ebook:
[...] En approfondissant le rapport entre le sujet et le signifiant, il développe des principes qui resteront des moments incontournables de son parcours théorique. Il introduit la logique et la topologie comme outils indispensables pour développer ces principes. Le sujet est défini comme un effet du signifiant, lequel détermine une division entre deux procès, ceux de l'énonciation et de l'énoncé. Il reprend une formule, pour la développer, qu'il avait énoncée pour la première fois dans l'écrit Subversion du sujet et dialectique du désir161 : un signifiant, c'est ce qui représente le sujet pour un autre signifiant Il aborde cette question par le biais d'un apologue, notamment celui de la trace du pas de Vendredi sur le sable qui est le signe d'un passage. [...]
[...] Suivant ce raisonnement, nous pouvons avancer l'hypothèse que ce travail analytique, lent et laborieux, avec Marie-Françoise et Nadia, a été possible grâce à ce travail d'écriture. Après des années Rosine et Robert Lefort reprennent leur travail d'écriture, laissé dans un tiroir, pour lui imprimer un travail d'élaboration et de réflexion qui se complexifie et se formalise de plus en plus. Ils reprennent des transcriptions écrites de certains séminaires de Lacan, non pas pour les appliquer tels quels à leur pratique, mais pour les relire à partir de leur pratique de clinicien. [...]
[...] Ce moi idéal, qui sera la souche des identifications secondaires, dès avant sa détermination sociale, se situe dans une ligne de fiction parce que l'enfant reçoit de l'image une gestalt, une unité alors que du point de vue de la maturation physiologique il n'a pas encore une maîtrise sur la coordination motrice. Lors du Séminaire Lacan continue à s'intéresser au stade du miroir et à la formation du moi, à travers un dispositif optique : le schéma optique. Ce dispositif renvoie à une expérience de physique amusante décrite par H. Bouasse dans son ouvrage Optique et photométrie dites géométriques »133. [...]
[...] Nous retrouvons ici une formulation lacanienne célèbre pour définir la psychose et qui sera répandue dans les comptes-rendus des lacaniens sur l'autisme et la psychose infantile46. A juste titre, quelqu'un pourrait nous 46 Voir chapitre XI de cet ouvrage reprocher que M. Klein n'emploie absolument pas cette formulation et d'autant moins les termes de discours et langage De notre point de vue, il nous paraît tout à fait licite d'affirmer que la signification de ces deux termes peut très bien apparaître même si les signifiants qui les représentent sont absents. [...]
[...] Lacan, nous avons maintenant moins de mal à comprendre ces deux remarques. Au moment où nous prenons la parole, nous avons l'illusion d'être un cercle à l'intérieur duquel on se situe soi-même et à l'extérieur les autres. Après avoir pris la parole, nous ressentons les effets de ce que nous sommes réellement : un sujet divisé entre ce qu'il vient de dire et ce que l'on peut dire de lui ; ce bon cercle se trouve du coup troué et en continuité avec l'extérieur. [...]
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