Levanti Christian, 8 rue Médéric

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Extraits

[...] En revanche, question goût et consistance, c'était plus que discutable. Pour l'instant, dans ce domaine, les pâtissiers français n'ont pas de souci à se faire. Je sais bien que les asiates, ils copient vite, mais ça va prendre des années pour que ça soit d'abord comestible, puis éventuellement mangeable. En vrai seigneur, Chim a régalé tout le monde, champagne, saké et tous alcools compris ! Et on attaque le poker ! La fouine frétille ! Ah, pas de doute, il aime ça ! [...]

[...] On s'est fait sucer pendant trois heures, il y une nouvelle, elle t'atomise, on a laissé Mathias, il est en main avec une black avec des seins et un cul commack ! Pas de doute, c'est prometteur, et d'ailleurs nos amis marseillais dressent les oreilles ! C'est quoi votre histoire ? Etienne décrit : Un bar du quartier bien sympa : bon whisky, bon champagne et bonnes gonzesses, et alors pas farouches du tout, même plutôt gourmandes, quand elles te sucent t'as l'impression qu'elles vont t'avaler les couilles et te les vider jusqu'à plus soif. [...]

[...] De grâce, Chim, fait nous péter dix roteuses sur mon compte et installe nous. Plus vite on mange, plus vite on joue, et les émotions ça creuse. Chim est paré de son sourire presque habituel, sauf qu'aujourd'hui ça brille encore d'avantage, putain je ne croyais pas ça possible, j'aurais du mettre des lunettes de ski ! Monsieur Christian, tout est prêt. Votre table habituelle pour quinze, mais ce soir avec ce que tu m'as fait prendre, tout est pour moi, y compris les dix bouteilles de champ. [...]

[...] Mais, enfin, laisse le faire ! Si ça lui plait ! Quand même c'est important que ça soit joli ! Vous faites chier, ça sera prêt dans deux petites minutes, et en plus j'ai besoin de m'entraîner. Depuis que j'ai appris la découpe, ça m'éclate et un jour je serai un grand chef. Som est mort de rire devant l'absurdité de la situation. Moi, franchement ça me les brise, on n'est pas là pour jouer Ça n'est pas l'heure de faire dans la dentelle. [...]

[...] Jean Luc graphiste sympathique sous ses airs bourrus. Rue Médéric : Des journalistes de l'usine nouvelle, et une flopée d'étudiants bien frais de L'école hôtelière avec qui j'adore discuter. Moise, l'agent immobilier, plein de verve, de faconde et de générosité. Le Yen café centre de cette histoire où j'apprécie la qualité du service, l'humour et la bonne humeur d'Axel. Rue Cardinet : L'épicerie Arabe, où toujours bien reçu, on m'appelle PDG. La libraire Asiatique qui, pour moi, a toujours un Paris Turf disponible. [...]