Résumé de l'Ebook:
[...] Angelo gara son auto sur l'une des deux places de parking privé du notariat, à proximité de l'Ourthe dans laquelle des gamins pêchaient au ver, sans se soucier de la période légale ou non. Il leur jeta un regard amical avant de leur sourire. Puis il leur cria : "Alors, ça mord "Pas de quoi se faire un peu d'argent de poche en les revendant" rétorqua l'un des jeunes en revenant vers la berge. Angelo leur balança une pièce de cinquante balles pour les réconforter, avant de resserrer la ceinture de son froc descendu sous son bedon. [...]
[...] Il raccrocha ensuite, se servit un "plat-cul" (petit verre spécifique) de genièvre bien liégeois à pas loin de 35 de- 85 grés d'alcool pour se donner du courage avant de se rendre dans une pièce servant de débarras. Sur la planche supérieure de l'armoire en coin, il empoigna une boite à souliers. Puis, il en extraya un paquet en papier huilé protégeant de la rouille un G.P. 9mm. Il s'agissait d'un souvenir du temps où il était officier de réserve lors de son service militaire en Allemagne, près de Cologne. [...]
[...] Je ne vous conseille pas de bouger les mains de votre volant, Mr. Darcis. J'ai dans la poche de mon trench-coat, un pistolet pointé sur vous. Avez-vous la lettre que mon père vous a réclamé ? C'est vous-même qui avez fixé le marché : ma femme contre la lettre. Et comme je ne la vois pas avec vous, j'en conclus que vous avez voulu me rouler répondit Maurice en mettant la pression sur ses méninges pour trouver une répartie assassine. [...]
[...] Dominique avait alors épousé sa carrière avant toute chose. Presque comme un sacerdoce. Même si un brave homme était venu partager sa vie comme un mendiant reçoit l'obole d'un nanti. Maurice paraissait plutôt serein en quittant le bureau de sa dynamique et compétente directrice, lorsqu'un employé de son service l'interpella en évoquant un accident de chemin de fer qui avait fait, la veille, des victimes dans un tunnel adossé à un rocher près de Trooz. Deux personnes, un homme et une femme avaient été retrouvés écrasés et horriblement mutilés par un convoi international venant de Cologne vers Liège, en soirée D'après le journal liégeois qui en avait fait le titre de sa les victimes n'avaient pas de papiers d'identité sur elles. [...]
[...] Il s'approcha et constata avec stupeur qu'une femme emballée à la façon d'une momie, à l'exception du visage, le regardait avec anxiété Le baillon, un large sparadrap appliqué sur sa bouche, l'empêchait de parler. Le conservateur arracha d'un seul coup le bâillon pour permettre à Lydia de pouvoir s'exprimer. Qui que vous soyez, aidez-moi à me libérer et appelez la police au plus vite, je vous en prie s'exclama Lydia, visiblement paniquée. Pas si vite, qui êtes-vous et qui vous a amenée ici ? interrogea Van Helman le notaire honoraire Delambermont qui m'a enlevée avec la complicité de son fils reprit Lydia. [...]
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