Résumé de l'Ebook:
[...] L'impudence fouette le vent. Et un oiseau suit Le déclin du jour en attente d'extase. Vrai ! Maintenant voici la nuit. Dans mon souvenir, Dans mon rire, Elle était d'innocence car poussières Un ciel tourmenté de cendres éligibles À la nuit, Un ciel tourmenté de cendres éligibles A déposé ici La roue vermeille D'un soleil En forme d'abeille, Et sa cible de nervures sanglantes. C'était en décembre, Lors de jours Courts. Malgré le vent chaud, Le ciel avait embarqué Quantité De souvenirs, Et ses bateaux, Dont les cargaisons débordaient d'avenir, Traçaient leur sillon Dans le courant des eaux. [...]
[...] Créer Les conditions D'envol du chant polyphonique Et ironique Du destin, Voilà l'unique Sagesse ! C'est alors, Dans la transparence, La lumière bleue des matins, Que naissent Les barques d'étoiles giboyeuses Sous l'égide Desquelles apparaît, Chrysalide, Le sens plein Des lendemains Incertains, Mais Splendides L'émoi du vent L'émoi Du vent Apprend Notre foi À la création. Comme un éclair Notre joie ! Comme l'univers Notre poids De cendre et d'éternité ! 139 Le chant du monde Je sais Que traverser le miroir C'est transgresser l'apparence Pour rejoindre chant du monde. [...]
[...] Souviens-toi aussi des soleils Que ces regards faisaient briller tour autour de toi, Des boîtes remplies de merveilles Qu'ils t'apportaient parfois, Mais oui souviens-toi de tout cela, Comme de cette lumière Et qui éclairait le foyer alors que la nuit S'était faite profonde Et enfermait le monde Dans son écrin de pluie. Oui, Souviens-toi ! Depuis un moment, Orphée s'est tu. Il regarde les étoiles. On n'entend plus que le chant des brises dans les feuillages éteints. Orphée est assis sur un talus d'herbes sèches. Il joue de la flûte. Un appel aigu, comme une sorte de plainte, une sorte de mélopée triste, s'élève dans la nue silencieuse. Héra l'écoute. [...]
[...] D'abord, parce que l'effort M'est lui-même une façon d'accomplissement. Au fil du Temps, J'apprends par lui. Ensuite, parce que au-delà de mon épuisement Il y a ce spectacle incomparable, ce paysage toujours changeant Qui joue avec la lumière. Malgré le soleil Écrasant, Ce paysage n'est jamais pareil, Toujours il me surprend. Chaque fois, la lumière coupante de midi, Qui avive les arêtes des monts et se dilate derrière les colonnes Des temples, sonne Comme un défi. Cela me réjouit le cœur. [...]
[...] Alors le soleil A chanté, Et la terre a refleuri, Et le cri De la vie A transpercé l'âme de tous les matins du monde Le cercle médullaire du monde Nonobstant Ses différents aspects, Ses multiples instants D'adversité Et d'éternité, Nonobstant cela Qui flue l'univers défait, Il existe un lieu, Le cri radieux d'un matin De plume : Soi Ou cet atome qui résume, À lui seul, l'éclatement qui va. On le conçoit, Nous sommes : le cercle médullaire Du monde, L'onde Profonde De la terre, L'étoile Où se dévoile L'espace de l'instant, Le sens du Temps. On le conçoit Nous ne sommes que cela ! 132 L'enfant sage Il y a longtemps Que je sais Que le cercle Est la seule image, Qui rende À la fois compte Du délimité et de l'illimité. [...]
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