Résumé de l'Ebook:
[...] Ils sont feutrés, lointains, cependant te voilà ! En retard certes, mais qu'importe car je t'aime. Te voilà ! mon amour, te voilà qui m'entraîne En retard certes, mais qu'importe car je t'aime, Quand ton regard se voile et sourit à nous deux, Quand des songes, il ouvre de l'âme l'extrême, Les rêves intérieurs, cela qui nous émeut. Je t'aime quand tu me parles avec ces yeux. Charmante hypocrite que me chantes-tu là ? Quel nouveau mensonge ? Quelle faridondaine ? [...]
[...] Bien qu'en moi s'illustre la blancheur des matins, Chantent le bleu des soirs, leurs promesses de fin, Toujours la présence se transforme en absence. Tu contemples la terre en songeant au repos : Tu aimes ces pierres signes d'un monde clos Aimer amer La mer, la mer, comme le miroir de l'univers. La mer devant laquelle tu m'apparus splendide ! Solstice où fond le frivole et meurt le pervers, Ce temple de lumière et d'eaux aux chants candides ! Aimer amer, quels mots aussi bien peuvent dire Tout l'ancrage de l'être et sa soif de printemps ? [...]
[...] L'extase hurle en toi, et l'amour t'émerveille. Que cette plage bleue ou cette floraison D'un instant te consume et te rende à jamais À la source de feu, au poids de l'existence, À cette éternité du secret sublimé, À la force d'avoir vécu la transparence ! La neige, cette nuit, dans sa rumeur de givre, Tous deux nous isole et nous ramène à nous-mêmes. En cet instant ne vois-tu pas combien je t'aime ? C'est cet amour fou et heureux qui nous fait vivre. [...]
[...] 89 L'arbre L'arbre, Sans son feuillage d'or ni sa parure Blanche de printemps, Chante dans les vents De l'hiver L'univers De la fête des étés qui durent. L'arbre, Aux sourires de marbre. L'arbre, Patriarche des autres temps. L'arbre, Fier D'hier, Et qui ensoleille, Vaste abeille, Malgré les pleurs du moment L'âne Un âne brait, Un âne pleure, Parle des fleurs, Seul dans le pré. C'est que l'ami Aux yeux d'été, Toujours ici, S'en est allé. Vide est le monde Sans réconfort, Sans ces mots d'or Qui font la ronde. Dans nos pensées, Feux d'artifices, C'est la tendresse Qui entre en lice. [...]
[...] Voilà glorieux le matinal soleil Qui se fait amour à l'aide de feux. Comme une eau sans chant, comme un arbre sans fleur, Comme un vent sans récit, comme un cri qui supplie, Meurent le songe des nuits et leur source d'ennuis. Puis roucoulent les feux du matin qui affleure 27 Dans ton regard ébloui Je te sais entièrement nue Contre moi. Tu ne parles plus. Les mots sont trop lourds à dire. Pour cette fois, Seul un poème peut espérer les traduire. [...]
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