Résumé de l'Ebook:
[...] Ils allaient et venaient sur le bord extrême, regardant le sol. Hervé se décida pour l'éboulis qu'il apercevait devant lui et se retourna pour prévenir Colin. Il ouvrit grand les yeux et la panique commença à l'envahir : il n'y avait plus personne. Colin avait disparu comme absorbé par la roche. Colin ! Colin ! cria Hervé, sa voix trembla. Je suis là ! Venez ! il y a une ouverture, regardez par terre ! Dépêchez-vous, je suis en train de glisser ! [...]
[...] J'ai rendez-vous et suis déjà en retard. Je dois vous 102 quitter. J'aimerais vous rencontrer, je vous en prie ; j'ai tant de choses à vous dire. Elle frotta ses escarpins vernis l'un contre l'autre, geste machinal, car le vernis est très vite poussiéreux, se gratta le nez qu'elle avait refait, le regarda droit dans les yeux. Monsieur ? Lores ; Stéphane Lores. Il était très grand, fort et son visage était repoussant et séduisant à la fois. Etait-ce le regard sous les arcades bombées, noir, avide, perçant ? [...]
[...] Nous allons à Banne, dans l'association que je dirige. Eléonore tressaillit : Et après ? Il n'y aura pas d'après. Vous partirez avec nous pour le grand voyage. D'ailleurs, pour tout vous dire Sorel semblait, pour la première fois soucieux Je vais avancer notre départ. Je sens le danger se rapprocher. Quel grand voyage ? Quel danger ? La voix qui lui répondit était transformée. Elle devenait profonde, musicale, jouant des mots comme des notes, descendant dans les graves, remontant sur certains adjectifs qu'elle caressait. [...]
[...] Elle m'a dit, très émue, qu'il y avait un cadavre dans la rivière, accroché à un éperon de rocher. Je lui ai demandé si elle l'avait vu. Non ! C'est une habitante des bords du Chassezac, une certaine Jeanne qui l'a prévenue, complètement épouvantée. Le regard d'Eléonore se glissa, interrogateur vers Hervé. Oui, mon vieux copain Dieny était là en visite de courtoisie. Depuis sa mise à la retraite, il a besoin quelquefois d'un bol d'air du commissariat, d'un bol d'oxygène en somme. [...]
[...] Deleuze qui conduisait, renchérit : Tu imagines des silhouettes se faufilant dans le brouillard, un vieux donjon rempli de fantômes. C'est fascinant. Et, détendus par leur voyage, satisfaits d'avoir situé le camp de la secte, ils décidèrent de rentrer. Alan les attendait avec impatience. J'ai eu une visite, Maxime Rosier. Il était très inquiet. S'il ne rentre pas à Saint-Etienne ce soir ou tôt demain matin, il risque d'être licencié. Je n'ai l'autorité pour le laisser partir. Il reviendra tout à l'heure. [...]
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