Résumé de l'Ebook:
[...] Les enfants sont habitués à ce que l'on s'occupe d'eux ; leurs parents essaient de les faire profiter, tant qu'il fait encore beau, du jardin où l'air est meilleur que dedans. Alban dans son landau s'en accommode assez bien. Par contre Françoise est fort réticente, même avec une balançoire installée sous la terrasse et un tas de sable devant la maison ; chaque fois que Lucette vient voir si tout se passe bien, la fillette se cramponne à elle en pleurnichant : Je veux rentrer ! Puis le mauvais temps arrive. [...]
[...] Ils se nourriront en partie de leurs choux, leurs carottes et leurs poireaux, et feront des bouquets de leurs marguerites et de leurs cosmos. Et maintenant, leur première-née, rose et souriante, il faut la baptiser, n'est-ce pas ? Oui, mais où ? Quand ? Par quel pasteur ? Son père ? Il n'y tient vraiment pas : comment celui qui demande aux parents, selon le rite en vigueur, la promesse d'« élever chrétiennement cet enfant pourrait-il être le père lui-même ? [...]
[...] Il y a un hyper centre délimité par de grands boulevards, vaguement en forme de cœur. Autour, ce n'est pas la banlieue mais toujours la même ville sous des noms différents. Car la très forte tradition municipale de la Belgique a fragmenté la capitale, non pas en simples quartiers mais en vraies communes jalouses de leur identité et possédant aussi chacune leur centre et leur maison communale ; ce qui n'empêche que, par extension, on dise toujours Bruxelles pour tout l'ensemble. [...]
[...] Voilà une noce que ses parents n'auront pas à organiser 209 Cet été-là, Cyrille et Lucie découvrent les plaisirs de la randonnée pédestre en France. Après avoir fait un circuit en voiture dans le Périgord, ils s'attaquent bravement à une section du GR 10, le sentier de grande randonnée qui court d'Hendaye à Collioure Dur, dur, mais singulièrement exaltant ; et prouvant qu'à 53 et 46 ans, ils sont encore en bonne forme ! C'est aussi l'année où ils commencent à envisager de quitter Bordeaux, si possible pour la région parisienne afin de se rapprocher de leurs deux mères, surtout d'Alice dont Lucie a pu avoir l'adresse et qui semble vivre dans des conditions bien précaires. [...]
[...] Il me semble que, ces fêtes terminées, le jour du retour va approcher à grands pas. La date du 8 février pour mon arrivée est approximative, étant donné que j'ignore combien de temps prendra le voyage ; ce qui est à peu près sûr c'est que je partirai d'ici le 4 en permission libérable (quatre jours par mois de service). Je ne t'en dis pas plus pour aujourd'hui, ma toute aimée. Dis aux enfants combien je suis heureux de les avoir 120 là tous les trois devant moi qui me regardent. Merci, merci encore. [...]
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