Résumé de l'Ebook:
[...] Nous avons engagé la conversation C'est normal, entre gens civilisés Il n'était pas tout seul Il était avec ses collègues, pardi. Ils aiment bien ça les chamois. On s'est isolés tous les deux Il voulait t'apprendre à ramasser des escargots ? Ne faites pas l'âne, Seguin, nous nous sommes aimés ! Parce que tu crois que je ne le sais pas, grosse courge ? Tu t'imagines que je n'ai pas remarqué ta démarche de femme qui connaît la vie ? Tu crois que je n'ai pas espinché15 ces gros poils pas catholiques sur ta pelisse blanche ? [...]
[...] Je la suivis. Nous marchâmes à distance tout au long de l'étang, jusqu'aux premiers mas de parqueurs, déserts à cette heure. Elle entra sans hésitation dans un de ces abris où les conchyliculteurs lavent et trient les coquillages. Je sentais la houle du désir fomenter des tempêtes intérieures de part et d'autre de mon plexus solaire. Lucia se jeta dans les bras de Thomas Mon homme ! Leur baiser dura longtemps et affola leurs nuques affamées. Lucia se détacha la première. [...]
[...] Hélas, ce n'était pas le seul. On ne parlait pas encore vraiment de crise viticole mais les colonies n'épongeant plus l'excédent pour cause d'émancipation contagieuse, l'exportation se fit de plus en plus restreinte. Albert dut malgré lui passer plus de temps 74 aux parcs que sur son bateau car même la plantation ralentissait : Le nombre de parqueurs avait augmenté presque aussi rapidement que le nombre de touristes, et les zones de plantation présentaient une nette tendance à la saturation anarchique. [...]
[...] Le quatrième jour, Chip tourna la tête dans leur direction et le cinquième, il décolla du mur et s'avança vers eux, étonné de sa propre audace. Les compères bondissants laissèrent exploser leur euphorique tendresse vis à vis de Chip, qui se demandait ce qu'il foutait là et se laissait griser de lumière et de musique. Ils étaient persuadés d'avoir réussi la première psychothérapie musicale pour chien. En fait, ce n'était pas l'ouïe qui était revenue à Chip, c'était l'odorat. Le saxo ténor se parfumait au Vétiver de Guerlain et c'était l'odeur du graphomane. [...]
[...] En déposant Lucia dans mon lit, je voyais bien qu'elle me prenait encore pour un angélique navet. Brusquement mon angoisse augmenta. Mon cœur changea de braquet malgré mes efforts pour le calmer. Rien n'avait bougé, mais je savais qu'elle était réveillée et à de petits mouvements muets de ses épaules, je compris qu'elle sanglotait. Lucia Depuis qu'elle était en âge de marcher, Lucia ondulait jusqu'aux extrémités de ses petits doigts, dès qu'un raclement de guitare insistait plus de trente secondes. [...]
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