Résumé de l'Ebook:
[...] Le gouvernement pourrait obliger les copropriétaires à embaucher un véritable gardien. Mais tu entends d'ici les médias hurler à la dictature économique. Par contre, chaque fois qu'une loi oblige à des dépenses matérielles (antennes collectives, travaux coûteux, mise aux normes en tout genre, certificat de ci et de ça), le même chœur des médias crie bravo. Le profit est assuré, du moment qu'on ne créé pas des emplois directs, mais que l'argent ruisselle dans de petites rivières alimentant les fleuves immenses des entreprises cotées en bourse. [...]
[...] Les associations pédays font des pieds et des mains pour que la loi réprime les pédé et les enculé ; mais si les prostituées faisaient la chasse aux putain prononcés à longueur de journée, et qu'elles parviennent à les éradiquer, les Toulousains seraient le peuple le plus taciturne de l'Hexagone ! À quand une loi contre la putophobie ? L'opinion commune doit être retournée comme une chaussette. Les putes et les soumises, et si c'était les femmes mariées ? Les femmes et les hommes, d'ailleurs. [...]
[...] Je ne savais pas courir. Il est passé me chercher un samedi matin, et c'est lui qui m'a donné le goût de la course. J'étais motivé. Sylvain était une idole pour moi, il était trop beau, sportif, sympa ; je courais par plaisir. Il m'a appris à dépasser le découragement des premiers jours, à atteindre le moment où ton corps lui-même demande que tu le pousses plus loin. Le vrai trajet est à l'intérieur de toi. Un jour, en pleine forêt de Coubron, je suis tombé d'épuisement, le souffle coupé. [...]
[...] La réponse est dans la question. Sois attentif à ces mots que tu répètes en perroquet. Il faut être concerné pour débusquer ces gouttes de vitriol qui perforent la raison. La notion même de problème de l'immigration est typique de la langue de bois. Si problème il y c'est celui du fossé entre pays riches et pauvres. Il faudrait que les immigrés débarquent non par milliers mais par millions dans les pays riches, pour que nous comprenions à quel point le bât blesse. [...]
[...] Après tout, ce sera l'occasion de mettre mes idées en forme. Commençons par distinguer capitalisme et libéralisme. Le capitalisme consiste à trouver un financement, c'est-à-dire une sorte d'avance sur recette privée, à un projet économique basé sur du travail. Principe de confiance : je paie un ouvrier A pour fabriquer en quantité un objet a. Avec son salaire, il va consommer un objet b fabriqué par un ouvrier un objet etc., tandis que l'ouvrier B ou C consommera l'objet a. [...]
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