Résumé de l'Ebook:
[...] Mathilde la gouvernante prit les choses en main Madame, votre chambre vous attend. Le voyage a du être long et fatigant Plus que vous ne pensez, ma chère Mathilde, l'interrompit Adélaïde, nous avons eu la pluie durant la plus grande partie du voyage. Venez, un bon bain à toutes deux vous fera du bien. Fin septembre, Axelle qui avait repris en main son domaine, ravie de retrouver une certaine sérénité après les tourbillons de la Cour, reçut un courrier aux armes impériales. [...]
[...] Vous êtes toute ma vie, je vous en supplie, j'ai besoin de vous Adélaïde, prenant alors les choses en main, et entraînant à sa suite son neveu et sa nièce : Baron, venez avec moi, je vais vous montrer quelques tableaux fort intéressants, puis je vous ferai visiter les jardins qui à cette saison, sont magnifiques Karl, je vous en prie, relevez-vous Axelle, m'aimez-vous ? En vérité, il n'attendait pas de réponse, il l'avait déjà lu sur le visage de sa bien-aimée. Oh mon doux ange, s'exclama-t-il, que n'ai-je pas enduré depuis votre départ ? Mais je ne regrette rien, car ces tourments étaient nécessaires. J'ai voulu que vous m'aimiez malgré tout, malgré la colère, l'angoisse, votre orgueil même. Dîtes-moi, dîtes-moi que vous m'aimez ainsi ? Mon Ange, je dois savoir, ma vie est en jeu, dîtes-le moi ! [...]
[...] Je ne vous le fais pas dire, ma Mère. Ils avaient seulement émis le projet de confier au Duc lui-même de gérer tous mes biens et toute ma fortune. Il suffisait ensuite de m'oublier au fond d'un couvent, le votre a ainsi été choisi. Mais nous ne l'entendions pas tout à fait ainsi. Cela ne me plais pas du tout qu'on ait voulu faire de nous des complices involontaires d'une telle chose criminelle. Ne vous inquiétez pas, ma Mère, j'ai pris mes dispositions. [...]
[...] Murmura une voix à son oreille. Sous la glace, le feu brûle-t-il ? Pivotant brusquement, elle répondit avec emportement mais s'en élever la voix pour ne pas être remarquée Cessez ces métaphores, je ne suis qu'une femme comme les autres. Faîtes donc comme moi, regardez avec attention le spectacle qui nous est donné ce soir. Il se pencha plus encore, la bouche collée à son oreille. Et si vous m'accordiez une trêve, juste pour cette soirée ? Et si l'espace d'une nuit, nous déposions les armes ? [...]
[...] Alors ne suggérez rien, ma chère. J'avoue, il est vrai, que je n'ai jamais compris mon frère lorsqu'il a décidé d'épouser une enfant de seize ans. Qu'elle horreur, un vieillard et une petite fille, c'est presque de l'inceste. Je ne comprends vraiment pas pourquoi tous ces hommes âgés désirent s'acheter des filles si jeunes. Ma pauvre amie, interrompit son mari, vous ne comprendrez jamais rien aux hommes. D'abord mon père n'était pas un vieillard, à quarante huit ans je crois, lorsqu'il s'est remarié. [...]
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