Résumé de l'Ebook:
[...] Il est affublé d'un hymne national "Vers l'Avenir". Dès le 1er Juillet 1885, il se fait représenter à Vivi par un Administrateur Général, le britannique sir Francis de Winton. Il va faire de cet immense territoire son fief personnel, même si les dimensions exactes (77 fois la superficie de la Belgique) et les habitants lui étaient totalement inconnus. Il va y organiser une administration et une brigade (Force Publique) dès 1888 à partir de Vivi puis de Boma. Dès 1890, malgré les conclusions de l'Acte général qui libéralisaient le commerce général dans le bassin du Congo et faisaient de l'E.I.C. [...]
[...] l'instar des prophétismes de l'époque coloniale, les sectes contemporaines ignorent l'Etat plutôt qu'elles ne conteste. ( ) Leur concurrence n'en est que plus redoutable et, en fin de course, elle rend inévitable le conflit. Quand bien même elle se "routinise", s'aligne sur la raison d'Etat et épouse un profil gallican, à l'exemple du Kimbanguisme, l'Eglise dite indépendante se fragmente sur ses marges et alimente la dissidence sociale"420. La réglementation des cultes et la création des Eglises furent entérinées par la loi no 71-012 du 31 décembre 1971. [...]
[...] En conséquence, nous décidons que son élimination doit être un objectif urgent et principal. Dans la conjoncture actuelle, ce but doit être hautement prioritaire dans notre plan d'action secrète" KALB G. M., The Congo cables : The Cold War in Africa from Eisenhower to Kennedy, MacMillan, New York pp.50- Entré à la C.I.A. à 45 ans en 1954, Richard Bissell Jr. fut directeur adjoint à la planification de 1959 à 1962. C'est sous son impulsion qu'ont été mis au point l'avion le SR-71 et le satellite Corona. [...]
[...] Tout le monde commentait à chaudes gorges la magnanimité du président Mobutu qui, de Rabat suivait probablement l'émission télévisée "Carte blanche" d'Albert Mavungu Malanda Ma Mongo à la Voix du Congo. Bien des citoyens eurent la désagréable surprise d'apprendre le lendemain la mort "accidentelle" du révolutionnaire congolais. Ce qui s'était passé ce 9 octobre 1968 au camp Kokolo fut raconté par les seuls acteurs d'une scène si macabre qu'ils manquaient de termes pour le rapporter. Des officiers de haut rang s'étaient saisi de lui et, comme dans un rite païen, lui avaient fait subir les mêmes atrocités que celles dont les Simba avaient fait subir à plusieurs de leurs victimes. [...]
[...] A part quelques échos maladroits de la presse locale ou des rumeurs de "radio-trottoir", les opposants intérieurs n'avaient jamais eu à leur disposition des preuves matérielles, ni même des chiffres précis pouvant leur permettre de dénoncer la prévarication au niveau de la présidence de la République ; ou, plus simplement, au niveau des départements du Conseil exécutif et même au niveau des sociétés paraétatiques placées sous la tutelle formelle des départements techniques228. D'ailleurs, à quoi donc auraient servi ces preuves ? Car il n'existait pas au Zaïre (du moins jusqu'en 1977) de cadre juridique pour l'expression de l'opposition intérieure. A part les secrets bien gardés de la "boîte de pandore" qu'était la Banque Nationale sur laquelle le président de la République avait seul la 227 LUMUNA SANDO C.K., op. cit. pp. [...]
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