Résumé de l'Ebook:
[...] Il vint vers nous. Vlad, curieux, lui renifla le bas du pantalon, tandis que les enfants le considéraient avec de grands yeux. Enfin, nous le regardions tous avec de grands yeux ! 220 Sauf K2 et Lambert qui disparaissant sous la roulotte du matériel, tentaient depuis le milieu de l'après midi d'en réparer un essieux faussé sur un chemin. Ils avaient réussi à se procurer un poste à souder auprès d'un villageois, aussi la réfection semblait-elle en bonne voie. Enfin, aux nombres d'injures qu'ils grommelaient, cela semblait avancer ! [...]
[...] Je me sens encore si ingénue, si naïve et fragile, avons-nous réellement fait toute cette route ? En suis-je renforcée ? Grandie ? Je ne sais pas, il me semble que je me laisserais encore prendre au piège de ton regard clair. Deux ans et je ne suis pas guérie de ton arrogance et de ta suffisance ! Est-ce croyable ? Demain tu seras là Esteban, tu me l'as promis, et je prie Sainte Sarah de m'accorder la grâce de tout oublier dans ton sourire tranquille, dans tes yeux sombres et rassurants Mon esprit encore s'échappe au loin, si loin de la Russie, si loin dans le temps, je trotte à présent non sur cette 161 route cahoteuse et bordée d'enfants joyeux et de gens curieux, mais sur une départementale qui s'étend après Nuit St Georges, et s'en va en serpentant dans les vignobles et contourne largement Dijon, où nous n'avions rien à faire. [...]
[...] P'être que je n'ai pas pris ta selle Tiens je m'en souviens tout à coup, j'ai oublié ta selle c'est certain ! Dis-je perfidement avant d'ouvrir la porte latérale et d'aller voir comment les chevaux avaient voyagé. Je ferais mon tour à cru, où est le problème ? Fit-il le plus sérieusement du monde. Bon, je vais voir où sont les box, t'as le temps de retrouver tout mon matériel en attendant ! Accompagné par Simon, ils partirent tous deux se renseigner sur l'endroit où se trouvaient les quatre box qu'ils 103 avaient réservés. [...]
[...] Elle le considéra par en dessous, partagée entre sa peine et la justesse de ses paroles. Il insista gentiment : Max ne pleure pas, tu vois Elle reprit soudainement son souffle et répondit en le braquant de ses yeux verts : Alors il faut bien que quelqu'un pleure pour elle ! Submergée par une émotion intense, car personne n'avait encore pleuré pour moi, je déglutis avec difficulté et cherchais un peu de courage dans le regard de Luc, je m'y raccrochais un instant avant de chuchoter à l'oreille de la petite Ce matin il fait beau, il faudrait emmener Goliath en balade, tu voudrais m'aider ? [...]
[...] Allait-il me reconnaître après toutes ces années ? Kérosène ? Kérosène, alors mon gars ? Le gars en question, qui s'évertuait quelques secondes auparavant à démonter sa mangeoire à grands coups de tête, releva aussitôt ses oreilles et tourna son regard d'ambre vers moi. Il sembla réfléchir quelques secondes 316 tout en humant l'air de ses larges naseaux veloutés. Puis tout soudain il s'approcha joyeusement en grognant de plaisir. Sans plus réfléchir je tirais le loquet et ouvris la porte, avant même qu'Esteban ne m'en empêche, j'entrais dans le box embrasser mon ancien copain de facéties. [...]
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