Résumé de l'Ebook:
[...] Évidemment, il était fermé. Nous avons sonné chez lui. Il nous a ouvert la porte et nous a fait entrer discrètement dans son magasin par l'arrière-boutique. Il changeait l'argent au même taux qu'à la banque mais sans commission. Avoir des devises étrangères l'intéressait car l'inflation était si élevée au Cap-Vert qu'il valait mieux ne pas conserver longtemps des escudos. Très rapidement, ils ne valaient plus grand chose. Nous sommes ensuite retournés au marché où nous avons acheté des fruits et des légumes. [...]
[...] Si les gens n'avaient pas touché aux cacahuètes, ils les reprenaient et allaient les déposer sur une autre table. Quelquefois, nous ne mangions pas sur le bateau ni au restaurant, mais dans la rue. Mon menu préféré, c'était brochettes de fromage, pop-corn et coca. Les brochettes de fromage étaient cuites à la demande par les marchands qui circulaient, dans tout le centre-ville, avec leur petit brasero à la main. Les braseros étaient fabriqués à partir de grosses boîtes de conserve sur lesquelles une grille avait été fixée. [...]
[...] On ne va pas passer la journée dans l'église ! Si ! Laisse-moi tranquille, je prie ! Il a fallu que Maman me promette une glace pour que je consente à sortir Nous sommes rentrées en stop au bateau. Là, Juliette nous a annoncé qu'elle quittait Tiramissu car elle ne pouvait vraiment plus supporter Bernard. Elle avait trouvé un embarquement sur un autre bateau pour rentrer sur le continent puis aller jusqu'à Belém. Après, elle verrait bien. Isabelle et Maman étaient consternées. [...]
[...] Le lendemain après-midi, Maman et moi sommes allées, à la nage, voir Isabelle et Perrine. Quand elle m'a vue dans l'eau, Perrine a voulu se baigner aussi. Elle a mis ses brassards et elle est venue jouer avec moi. Quand nous avons eu assez, nous sommes remontées sur le bateau et sommes allées jouer sur le trampoline. C'était génial de sauter au-dessus de l'eau ! À force de crier et de rire, nous avons fini par réveiller Jean, qui faisait la sieste 44 Un peu plus tard, Claudia, Jacques et Christophe sont allés en ville et ont chargé Maman de surveiller le bateau. [...]
[...] J'étais très triste de quitter Isabelle avec laquelle j'avais navigué pendant deux mois. On s'est promis de rester en contact par courrier électronique Pour obtenir nos visas, nous avons dû aller au bureau de la police fédérale avec Isabelle, Jean et Perrine. Là, nous avons dû remplir de nombreux formulaires, attendre plusieurs heures et payer une taxe de 23 réais par personne pour obtenir des visas de trois mois. Nous ne savions pas combien de temps nous allions rester encore au Brésil. [...]
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